Virées à NY city
Driver parallel lines, nous plonge dans le New York des années 70. TK viens de la campagne, avec ses longs cheveux, ses lunettes de soleil et son air babacool, il n'a qu'un but, il veut se faire un nom dans la rue. Les secteurs de jeu de notre héros, se situent du New Jersey au Queens en passant par le Bronx jusqu’au Batters. Ray, le mécanicien du coin vous loge pendant votre périple au dessus de son garage. Après lui avoir rendu un petit service, 1500$, il vous présente à Slink. Ce dernier est le roi des coups louches et de la magouille. Vos objectifs en temps que criminel, passent du vols de voitures (avec l'aide d'une dépanneuse), à faire s'évader des prisonniers, ou encore récupérer de la drogue avant que la police ne mette la main dessus, etc. A la suite d’une mission foireuse, TK se fait alors arrêter et se retrouve derrière les barreaux pendant plus 28 ans. Pour racheter ces conneries et celle des autres, il se prépare à une certaine envie de vengeance. La 2ème partie du jeu se déroule toujours à New York mais en 2006. Dès lors plus question de rigoler. La vengeance va faire mal. Beaucoup de violence en perspective.
Le mythe Driver perdu ?
Conduire à fond, à travers la circulation et passer les virages au frein à main, avec une bonne reprise à coup de gaz, que de bon souvenir dans Driver3. Dans Parallel Lines la joie de se retrouver avec une excellente conduite sportive, vous permet de retrouver des sensation de frisson tout le long du corps.
La difficulté des missions est aléatoire. La réussite de certaines d'entres-elles, tiennent plus à de la chance qu’à votre talent de pilote. En se promenant dans la ville, vous pouvez régulièrement choisir vos quêtes. Mais au fond, la liberté de choix est vite oubliée. Il vous faut absolument toutes les faire pour passer à la suite de l'aventure. Ce nouvel opus, se rapproche beaucoup du genre GTA. Moitié Driver, moitié GTA. La possibilité de se promener librement dans la ville pour rechercher des missions secondaires et trouver des étoiles pour obtenir des bonus, c’est carrement du copié collé du jeu de Rockstar. Le garage est vraiment un lieu ou toute personne qui aime les bonnes voitures ou motos, risque de passer pas mal de temps. Rien de plus tentant que de pouvoir utiliser et modifier tous les véhicules disponibles dans le soft. Que se soit une pauvre voiture qui avance pas ou le fourgon des SWAT, vous allez prendre un malin plaisir à tout voler et entreposer chez vous. Des codes triches se débloquent au fur et à mesure des kilomètres parcourus. Quelques petites virées sont les biens venues pour trouver les étoiles et débloquer des codes triches. Mais attention les cheats réduisent de beaucoup le plaisir.
Marche à l'ombre
Les promenades à pieds sont tout simplement horribles. Il est impossible de faire autre chose que marcher et courir TK ne peut même pas monter sur un tout petit mur. Il a une attitude et un look cool mais faut pas abuser. Le choix des armes est assez restreint. Et je ne parle pas du système de tir. Pour crever un pneu il vous faut tirer sur la jante. Heureusement la visée automatique existe, mais là encore c’est pas la joie. Ce n’est jamais le bon personnage qui est sélectionné. L'une des plus gros oublis des developpeur, c'est l’impossibilité d’inverser les axes pour la visée. Graphiquement ça ne casse pas des mûr de briques. A peine mieux que Driver3. Les dégâts sur les véhicules sont moyennement réalistes. j'ai déjà vu bien mieux avant. En résumé, Driver Parallel Lines n'arrive définitivement pas du lot, la licence des titres moyens. Les fans de driver 1& 2 ainsi que de GTA rouveront quand même du plaisir à jouer à un mixte des deux styles.
par Bapmet
