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Darkness
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Gameplay accrocheur.
> atmosphère lourde et pesante.
> Mise en scène cinématographique.
> Moments intimistes.
> Scénario fidèle au comics.
> Une histoire sombre et immersive.
> Les pouvoirs du Darkness.
> Le moteur physique.
> Effets visuels.
> Bande sonore.
> La voix du chanteur de Faith no More.
 

Les

> Les missions annexes.
> Les déplacements lents du héros.
> Manque de finition du jeu.
> Manque d'efficacité des armes classiques.
> Les gunfights.
> Le passage dans l'autre monde.
> IA basique.
> Personne ne remarque vos excroissances.
> Les rues vides.
> Animations facilales.

Au plus profond des ténèbres, une menace se profile.

Après les « Chroniques de Riddick » sortit il y a trois ans sur la Xbox première génération et qui a fait un tabac dans la communauté des joueurs, l’équipe des développeurs de Starbreeze s’écarte du registre de la science fiction pour se lancer maintenant dans un jeu sombre, sorte de violent thriller avec son lot de scènes chocs et totalement immorales. Adapté d’un célèbre comics américain, The Darkness est un cocktail de crime moderne et d’horreur surnaturelle à travers un jeu à la 1ère personne qui raconte les mésaventures d’un bras droit de la maffia, Jackie Estacado, qui se retrouve du jour au lendemain envahit par une entité maléfique : un lourd héritage d’un arrière grand- père méconnu. Il doit libérer toute la fureur de ce nouvel allié des ténèbres pour éliminer les tueurs envoyés par son ex-parrain, l’oncle Paulie. Après les aventures de Riddick et son évasion de la prison galactique de Butcher Bay, les développeurs du studio suédois Starbreeze renouvèle avec maestria les codes des FPS en nous plongeant dans une ambiance malsaine, glauque incroyablement immersive ponctuée de passage très gore avec arrachage de cœur et empalement en tout genre.

Un monde sombre et violent.

Ce jeu se veut sombre et très violent et la première cinématique lance de manière spectaculaire les débats avec une course poursuite spectaculaire qui vire rapidement au carnage avec des gunfights au fusil à pompe face aux forces de l’ordre. Une violence gratuite qui va crescendo au fil des niveaux traversés. Le jeu se veut donc très fidèle au Comics de Marc Silvestri en introduisant au fil du récit de nouveaux éléments pour plier l’histoire aux exigences du gameplay. Vous êtes un tueur à gage qui porte au plus profond de ces entrailles une malédiction ancestrale. Le jour de votre 21ème anniversaire, alors que des sbires de la maffia menacent de vous cribler de balles, un démon trop longtemps endormit se réveille en réclamant sa part de sang et de tripes. En plus des armes conventionnelles à tout bon FPS, vous pouvez utiliser les pouvoirs de l’enfer une fois dissimulé dans l’obscurité la plus totale. Cette malédiction d’un autre âge est d’être l’un des hôtes du Darkness : un esprit maléfique qui se manifeste en donnant des pouvoirs extraordinaires et franchement dégoutant à celui qui le porte. Le pouvoir démonique de cette entité se manifeste en libérant d’énormes tentacules du corps de Johnny Estacado. Ces excroissances peuvent lui permettre d’attaquer furtivement les ennemis en rampant sournoisement le long des murs et des corridors à la recherche de sang frais, d’accéder à des endroits inaccessibles, de soulever des objets, de briser les sources lumineuses ou de carrément empaler vos malheureuses victimes. Ces tentacules ont aussi le pouvoir de générer un trou noir qui envoie virevolter toute personne pénétrant dans son rayon d’action.

Dans la pénombre, je déchaine les enfers.

Le Darkness tire sa puissance de l’obscurité dont il se nourrit. Il faut impérativement tirer dans les sources lumineuses pour garder son énergie vitale au maximum. Car sinon la bête s’essouffle et devient faible au contact de la lumière. Un autre moyen de la repaitre et de l’envoyer dévorer le cœur des victimes fraichement abattue. Vos tentacules se livrant alors à une véritable curée sanglante, se battant littéralement pour un bout de chaire. Les armes classiques ne sont pas au cœur de gameplay, car la plus part du temps vous userez de vos sombres pouvoirs pour massacrer vos ennemis dans les niveaux. Cette entité est en plus un compagnon de route à part entière de votre héros, n’hésitant pas à lui prodiguer des conseils de sa voix d’outre tombe, de faire entendre son souffle vengeur et sa fureur avec des râles gutturaux vraiment morbides. D’autres compagnons viennent partager votre quête vengeresse en vous suivant comme une ombre. Les Darklings sont d’affreux lutins à l’allure de gremlins, dotés d’un humour décapant, très véloce et nyctalopes que l’on peut invoquer près d’une source adéquate : sorte de nid qui s’illumine dans la pénombre. Ils naissent des entrailles de vos ennemis morts. Ces petites créatures sont très puissantes et font de véritables carnages quant ils sont lâchés dans les niveaux. De viles créatures au service du prince des ténèbres. Il en existe quatre espèces avec chacune ses propres caractéristiques et  compétences. Le massacreur trucide ces malheureuses victimes à la machette, le kamikaze use d’explosif pour niveler les niveaux, le tueur de lumière obscurcit votre route à votre place et pour finir le plus drôle le mitrailleur avec ses aires de colonel GI’s, cigare aux becs prêt à découdre avec les communistes sulfate à morts tout ce qui bouge avec sa gatling. Ces petits lutins sont facétieux et distillent tout le long de l’aventure leur humour décapant et totalement irrévérencieux en se soulageant sur les restes des ennemis. Tapis dans l’ombre ces Cerbères de l’enfer sont vos compagnons de jeux prêt à en découdre à chaque fusillade et très utile pour niveler les niveaux.

Le noyau névralgique d’une ville tentaculaire.

Ce titre alterne phase d’action avec des gunfights très musclés face à des adversaires très réactifs et des temps morts où l’on se promène dans la ville et on prend le temps de tisser des liens avec des personnages important à l’histoire. Les dialogues sont interactifs et alternent avec des séquences émouvantes comme celle que vous passez en compagnie de votre petite amie Jenny dans son appartement. De tendre moment que l’on peut interrompre à tout moment. Mais le centre névralgique du jeu est sa ville et son métro qui sont le lieu de départ de vos nouvelles missions. Au milieu d’un New-York parfaitement modélisé ce trouve le métro ; le cœur de jeu, le lieu où commence chacune de vos missions, où se dérouleront certaine rencontre propre à faire évoluer le scénario en vous envoyant dans les différents quartier de la ville pour rencontrer des gens, réaliser des quêtes annexes et récolter de précieux renseignements pour la suite de votre aventure. Vous allez déambuler dans les méandres de cette ville sombre, arpenter à pied des quartiers pouilleux dans Chinatown et l’Est Side, rencontre des gens et entamer des dialogues très bien doublé en voix originales. Ces promenades nocturnes vous enverront souvent réaliser des missions annexes en parallèle à l’histoire principale, pas vraiment intéressante et vite lassante qui traduise un manque flagrant de finition du jeu. Au cour de l’histoire vous allez prendre le temps de partager quelques moments intimistes avec votre petite amie en regardant la télévision dans son appartement. Des phases de jeu lentes qui posent une ambiance à la fois apaisante et lourde de menace future : des liens se tissent et se défont. Le gameplay est de ce fait accrocheur avec une atmosphère lourde et pesante fait de revirement scénaristique et de mise en scène qui mêle une touche de mystère de drame futur. Le scénario distille avec parcimonie des éléments de surprise, des visions infernales de l’Autre Monde avec une première guerre mondiale apocalyptique, des personnages torturés à la fin tragique. Il devient difficile de lâcher la manette tant l’immersion est puissante et l’on prend un plaisir certain à suivre la route vengeresse de ce héros atypique et tourmenté.

Quelques défauts obscurcissent le tableau.

Le jeu n’est pas sans défaut car il devient assez lassant d’éliminer systématiquement toute les zones de lumière dans les niveaux. Le jeu souffre aussi d’un problème de rythme, le titre nous propose d’inutiles temps morts et une action qui tarde à monter en puissance. Les premières heures de jeu sont une succession de phases d’action où l’usage du tentacule rampant rend la progression trop facile. C’est bien plus tard dans l’histoire que le cumul des pouvoirs rend le jeu intéressant. Un grand moment de solitude est le passage dans l’Autre Monde qui ressemble plus à une errance longue et obscure dans des plaines vides, sans aucuns points de repères qui ressemble à tout point de vue à la séquence labyrinthique du jeu de « Max Payne ». Un autre problème vient du manque d’efficacité des armes classiques dans les gunfights. Peu nombreuses malgré les fusils à pompe, Uzi et autres M-16, elles sont curieusement dépassées en termes de puissance de feu par les doubles pistolets qui sèment la mort et la destruction. On peut aussi pester sur le contrôle approximatif du tentacule qui n’est pas capable de surmonter certains obstacles comme des cadavres qu’il faut systématiquement contourner. L’IA basique et dépassée qui limite les ennemis à tirer, à se couvrir et à se déplacer. On peut aussi trouver les déplacements de notre héros beaucoup trop lent qui rend la progression pénible lors des phases de promenades nocturnes dans les ruelles de la ville. Mais le plus drôle reste à venir. Pendant toute l’aventure personne ne remarque que vous déambuler avec une grosse pieuvre sur le dos et des excroissances dégoulinante de bave qui se faufilent dans les rues. Un manque flagrant de cohérence dans un scénario pourtant bien huilé. Pour finir cette liste un peu sombre des défauts de jeunesse de ce jeu, on citera les rues désespérément vides seulement habitée par des personnages qui servent l’histoire et pour finir l’IA des Darklings qui n’est pas très évoluée non plus avec des affreux gremlins qui se comportent un peu bizarrement dans les niveaux. Certains s’acharnent sur les cadavres déjà froid, d’autres mettent des plombes à tirer sur les sources lumineuses vous laissant à la fin le triste privilège de terminer le travaille à leur place. The Darkness alterne tout le long de l’aventure le chaud et le froid, du très bon au médiocre par moment, une progression un peu saccadée qui malgré ces quelques défauts ne perd pas en intensité et sait se montrer tellement immersif que l’on peine à lâcher la manette avant la fin de l’aventure.

Graphiquement sombre et beau.

Ce jeu bénéficie d’une excellente finition graphique, un grand souci de réalisme du côté du visuel qui nous immerge de la plus belle des manières dans la peau de ce héros torturé. Techniquement le titre est assez bon même si le moteur graphique du jeu date un peu, les animations faciales simplistes sont à la traine avec des personnages qui ne bougent presque pas les lèvres quand ils s’expriment. On note aussi une gestion des collisions un peu lourde, surtout avec les tentacules. La jouabilité est bonne malgré la lenteur du personnage. Celle-ci est simple et intuitive, on jongle avec aisance entre les pouvoirs du héros, les armes à feu. Mais c’est du côté de la bande sonore que l’excellence est atteinte avec maestria. Le jeu bénéficie d’un doublage des voix fabuleux avec la présence d’acteurs professionnels habitués des séries comme les « Sopranos ». La voix du Darkness qui résonne dans votre tête et vous incite aux carnages avec ses grognements d’outre tombe à glacer le sang et celle du chanteur du groupe « Faith no More », Mike Patton. Celui-ci a accepté de jouer le jeu du doublage à condition que sa voix ne soit pas trafiquée, ni retouchée par des éléments extérieurs. Les sons gutturaux appartiennent vraiment au chanteur. Une sacrée voix qui fait froid dans le dos et qui ajoute à l’immersion dans les ténèbres obscure de ce titre à l’ambiance gothique et gore.

Une conclusion « Darknessienne ».

Le scénario du jeu profite d’une mise en scène qui distille une ambiance forte et accrocheuse qui apporte beaucoup à l’ensemble générale du soft. Malgré ces quelques défauts, qui sont plus des erreurs de jeunesse de la part de développeurs de Starbreeze, Darkness est un titre impressionnant avec un souci évident de recherche cinématographique pour immerger le joueur dans cet univers sombre et gothique. En ajoutant un mode multi pour prolonger le plaisir, ce soft met l’accent sur le sordide en accentuant une action dont la combinaison entre FPS et fantastique aboutit à une surenchère d’hémoglobine et qui se démarque des productions actuelles par une narration plus adulte d’où la restriction PEGI 18 et plus. Alors préparez-vous à frissonner au côté de ce sombre héros au cour d’une quête longue d’une dizaine d’heures en compagnie d’une entité des plus ténébreuses.

            

par Snake

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> Jouabilité 8/10    
 
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> Bande-son 9/10    
 
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> Durée de vie 8/10    
 
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> Scénario 8/10    
 
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> Note finale 8/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Editeur: Starbreeze
Site officiel: http://www.2kgames.com/thedarkness/
Développeur: 2k games
> PAROLE DU RÉDACTEUR