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Call of Cthulhu, Dark Corners of the Earth
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  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
X-Box
Sur X-Box

Les

+

> Scénario fidèle à l'oeuvre origninale
> Ambiance malsaine qui joue avec nos peurs
> Histoire accrocheuse
> Composition musicale stressante
> Effets sonores des bruits excellents et immersifs
> Doublage des voix qui donne du crédit aux personnages
> Nombreux dialogues qui collent à l'ambiance dérangée
> Galerie de monstres des plus étranges
> Une enquête des plus passionnante
 

Les

> Graphismes ternes
> Jouabilité un peu déconcertante
> Textures peu détaillées
> Gestion un peu étrange des sticks analogiques
> IA des ennemis

Une enquête cauchemardesque.

Tiré d’une nouvelle de H.P. Lovecraft intitulée «Le cauchemar d’Innsmouth», Call of Cthulhu conte l’histoire de Jack Waters, un détective privé, qui se retrouve plongé dans une enquête des plus mystérieuse et qui va le conduire au tréfond de la folie. 
 

 L’histoire débute par un flash-back. Nous sommes le 6 septembre 1915. Le détective Jack Waters enquête sur les agissements d’une secte bien étrange, la confrérie du Yith, qui sème le trouble dans une ville. Vous accompagnez une équipe de policier et essayez de déloger ces fanatiques barricadés dans une vieille demeure. Il fait nuit et vous êtes accueilli par une salve de coup de feu. Vous pénétrez dans la maison et commencez vos investigations en collectant des indices. Le décor est planté. Le cauchemar débute de manière inattendue.

Une villégiature monstrueuse

Sept années se sont écoulées depuis les tragiques événements liés à la secte. Notre héros souffre d’amnésie et de monstrueux cauchemars hantent ses nuits. Il semble perdre la raison. Le téléphone sonne et une nouvelle affaire de disparition lui est proposée. Direction la très inquiétante ville de Innsmouth. Malgré des graphismes ternes et une jouabilité un peu étrange, ce titre distille une ambiance horrifique des plus réussies. Préparez vous à trembler !

L’histoire vous entraîne sur un jeu de piste des plus insalubre dans les ruelles sombres et inquiétantes d’une ville côtière sinistre. L’air charge une odeur de poisson pourri et la pauvreté et la misère rongent chacune des ruelles pavées de cette ville. Le lieu est plongé dans la nuit la plus sombre et des lumières blafardes dessinent des ombres menaçantes sur les murs. Des volutes de fumées naissent des entrailles de la terre. Les graphismes restituent plutôt bien l’univers dérangé de Lovecraft, même si les textures ne sont pas détaillées et le rendu visuel global pas très joli. La modélisation des personnages est en dessous de ce que peut offrir les capacités de la console. Malgré tout, le titre parvient à nous immerger de manière rapide dans ce monde de cauchemar, grâce notamment à une ambiance malsaine qui joue avec nos peurs, et un scénario accrocheur qui nous plonge dans un tourbillon d’effroi pour ne plus nous lâcher. La composition musicale est stressante et les effets sonores des bruits de choses qui rampent dans la nuit, des aboiements lugubres, hurlements d’être à l’agonie et des chuchotements des plus sinistres complètent ce tableau des réjouissances qui vous attendent tout le long du jeu. Les doublages sont particulièrement réussit et donnent du crédit aux personnages ; la folie est palpable dans le timbre de leur voix.

La mort aux trousses !

Vous allez vivre cette aventure à travers les yeux de Jack à la manière d’un FPS, sans aucune indication à l’écran sur votre état de santé. Celui-ci se gère par un menu qui représente chaque partie de votre corps. Les blessures sont localisées et vous devez les soigner très vite. Du sang gicle à l’écran vous indiquant que vous êtes blessé. Suivant la gravité, vos mouvements deviennent très difficiles, la vision se trouble et l’écran devient blanc pour simuler votre état de faiblesse : il vous faut impérativement utiliser une trousse de soin sous peine de mourir. Un tir dans une jambe ou une fracture et votre héros se déplace de manière difficile. De plus, un indicateur de santé mentale se déclenche à chaque vision d’horreur, des cadavres par exemple ou une situation de stress intense. Vos pulsations s’emballent, votre respiration s’accélère, la manette vibre et vous êtes victime d’hallucination des plus atroces. Ce judicieux système permet une totale immersion et offre de nouvelle sensation de jeu.

L’histoire se découpe en deux parties bien distinctes. La première est une phase de recherche et de collecte d’informations, entrecoupée de nombreux dialogues. Vous remarquez très vite que les habitants de cette charmante bourgade sont hargneux et ne semblent pas enclin à vous aider. Leurs visages sont livides et leurs yeux exorbités d’illuminé inquiètent. Quelques courageux vous viennent en aide et disparaissent de manière tragique ; il ne fait pas bon de poser des questions indiscrètes à Innsmouth ! La seconde partie, après une cinématique des plus réjouissante est nettement plus tourmentée ; vous devez fuir la frénésie meurtrière d’une population encline à vous hacher menu. Comme la première partie du jeu ce fait sans arme : je vous laisse imaginer le stress ; vous devez passer la major partie du temps dans l’ombre, à l’écoute du moindre bruit suspect. Par la suite quelques armes vous sont enfin proposées, sous la forme d’un colt 45, d’un fusil de chasse ou d’un fusil à pompe, avec en prime la mythique Thompson et son célèbre chargeur en camembert.

Conclusion

Les phases de tir sont délicates et lutter contre les ennemis très étranges du jeu devient vite énervant à cause d’une gestion des sticks analogiques un peu bizarre et une localisation des impacts des plus aléatoires. L’IA de vos ennemis n’offre pas un gros challenge. Les énigmes ne sont pas vraiment des plus difficiles et ne causent que peu de problème dans leur résolution. Il vous suffit d’ouvrir des coffres en introduisant le bon code et d’observer avec attention les infos collectées. Malgré une jouabilité un peu confuse et certains passages trop scripté, le titre de Bethesda accroche par son ambiance horrifique et dérangeante. A jouer absolument la nuit, les lumières éteintes !

Testé sur X-Box par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 7/10    
 
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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 7/10    
 
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> Scénario 8/10    
 
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> Note finale 7.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Site officiel: http://www.callofcthulhu.com/
Développeur: 2k games
> PAROLE DU RÉDACTEUR