+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Metro Exodus
    VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Playstation 4 Pro
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Playstation 4 Pro - Xbox one

Les

+

> Univers apocalyptique.
> FPS cohérent, réaliste.
> Vastes niveaux, semi-ouvert, superbes.
> Les corridors sombres du Metro.
> Scénario, rebondissements, dialogues.
> Customisation des armes, matériel, tenues.
> Réalisme sur votre matériel.
> Les saisons passent, les visuels changent.
> Bande son de qualité.
> Cycle Nuit et jour.
 

Les

> IA.
> Le héros est muet comme un carpe.
> Certains dialogues longs, Anna adore parler.

Tiré du livre, Metro 2033 et de ses suites, du célèbre auteur russe Dmitry Gluckhovsky, Metro Exodus nous plonge dans un univers apocalyptique sans concession, suite à une guerre nucléaire qui a poussé les survivants à se réfugier dans le métro moscovite. Deux jeux déjà cultes, véritable œuvre narrative par excellence, cette suite reprend le parcours de notre héros Artyom, visionnaire et empli d’une croyance qui le pousse à croire que des survivants se cachent dans les ruines de l’antique Russie. Plus beau, proposant un monde semi-ouvert d’une richesse incroyable, Metro Exodus s’appuie sur un gameplay réaliste, sorte d’antithèse de jeux comme Battlefield ou Call of Duty. La narration emplie de mélancolie, qui sied si bien aux slaves, donne à cet épisode un ton qui sonne juste, entre tristesse et désolation d’un monde qui a perdu toute humanité dans les ruines des mensonges d’idéaux bafoués.
 

Testé sur Playstation 4 Pro par Snake

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 8/10    
Il se dégage de ce titre un sentiment profond de destruction, de mort, de fin du monde, les monstres qui dominent à la surface ne font pas le poids face aux abominations humaines qui se tapissent dans les ruines. Les visuels sont subliment, nous plongeant dans la crasse, les ruines, de villes et contrées dévastées. La poussière se colle à vos habits, à vos armes, la neige comme la glace griffent votre peau, la mort plane sur les vestiges du grand état socialiste moribond. Le souci du détail, le soin apporté sur chaque plan, la gestion des ombres et de la lumières, les changements climatiques impressionnant donnent vie à cette histoire. Metro Exodus présente un monde dévasté par les guerres atomiques, pollués par les retombées radioactives qui voient des lacs, des rivières transformées en lieux putrides, fétides, repèrent de monstruosités génétiquement transformées et irradiées. Le décor est souvent lugubres, cruel, horrible avec son lot de morts et de souffrances – humanités prisent dans les glaces, transformées en poussières – le soin apporté à la description de cette humanité post-nucléaire est saisissante. Le titre étant disponible sur PC, avec des graphismes somptueux, et Xbox One X, qui déballe aussi sa puissance, la PS4 Pro s’en tire avec les honneurs, offrant des graphismes de qualités, même si quelques textures sont peu reluisantes et quelques ralentissements à noter. On notera aussi que les cinématiques s’intègrent parfaitement dans le jeu, sans coupure notoire de la qualité visuelle. Les personnages sont bien modélisés, avec des expressions faciales bien plus cohérentes que leurs déplacements parfois un peu balourds. Tous les sentiments sont ainsi décrits avec justesse, une palette impressionnante qui vont de la joie, la tristesse, la souffrance, l’innocence, les souvenirs perdus. Le matériel et les armes sont bien modélisés, et cela même si ils ont subis quelques transformations par rapport aux modèles originaux, les années de guerres et le manque de fournitures a obligé les habitants à faire preuve d’inventivité pour rendre leurs armes efficaces et à moindre coups. Au final, Metro Exodus impose sa patte graphique, son style visuel qui nous plonge dans un monde dévasté, cruel et sans concession, aux stigmates visibles à chaque plan, une sorte de longue mélopée d’une civilisation post-nucléaire qui survit des restes d’une humanité dévastée.
> notez cette section
> Violence 7/10    
La violence est visuelle, avec ses corps calcinés, transformés en momies de cendres ou tout simplement congelés. Le sang coule pas beaucoup, voire très peu, et pourtant certaines scènes sont encore assez effroyables pour mériter un avertissement pour les plus jeunes. Mais au final, ce titre va surtout intéresser une génération de vieux briscards, sensibles à une narration de qualité, anciens Stalker de la saga du même nom, qui chercheront dans ce titre ce que d’autres ne proposent plus depuis très longtemps : une histoire et un fil conducteur intelligent pour la rendre mémorable.
> notez cette section
> Jouabilité 9/10    
A ce niveau, Metro Exodus offre un judicieux compromis, entre réalisme et accessibilité. Si quelques accros existent en pleine bagarre, vous coinçant dans des débris ou lors de vos recherche de ressources, la touche carrée étant utilisée à la fois pour recharger et se saisir des objets, la jouabilité est solide comme un bon vieux AK-47. Chaque geste vous implique dans votre aventure. Si le givre ou la buée s’invitent sur votre masque, vous allez devoir l’essuyer d’un revers de la main. Tout comme les rares filtres pour votre masque à gaz, qui vont devoir être jalousement économisé sous peine de vous voir mourir dans d’atroces souffrances. Les armes aussi se doivent d’être bichonnées, soignées, pour éviter l’enrayement en pleine bagarre. Il est donc vivement conseillé d’éviter les affrontements non nécessaires, de fouiller les zones de fond en comble pour recueillir de précieuses ressources, qui vont vous permettre de modifier vos armes, votre tenue, de réparer, et surtout de fabriquer des packs de vie et des filtres. Car ici, votre vie ne tient qu’à un fil, et elle ne subira pas des soins miraculeux en se cachant dans un coin comme sur d’autres titres. Chaque blessure doit être soignée, réalisme oblige et c’est très bien ainsi. Car attendez-vous à souffrir lors de vos rencontres avec les mutants du jeu, bien plus vicieux, que les factions rencontrées, qui peinent souvent à adopter un comportement un tant soit peu cohérent. L’IA étant toujours un point noir sur de nombreuses productions.
> notez cette section
> Bande-son 8/10    
Metro Exodus se vit en Russe, avec les sous-titres dans la langue de votre choix, pour une immersion complète et totale. La langue slave apporte par ses intonations un côté douloureux et épique, mélancolique et martial, en total adéquation avec la trame. Les dialogues étant excellent, les doublages sont eux aussi de qualités, sublimés par des mélodies qui sont toujours en accord avec l’action proposée. Parfois douce, au son d’une balalaïka, ou alors bien sinistre, bataille de cuivre, qui accentue la tension et le sentiment d’étranglement éprouvé à arpenter les tunnels sombres du Métro. Même en extérieur, la bande sonore sonne juste, vous rappelant les nombreux dangers qui vous entourent, l’insécurité ambiante qui se dissimule dans les régions dévastées que vous allez devoir visiter. Les hurlements des Hurleurs et autres monstruosités qui arpentent les ruines et autres corridors sont amplifiées de manière géniale, véritable orchestre macabre, qui vous collera aux basques, inspirant terreur et crainte, de bien belle manière. La seule ombre au tableau, fait étrange pour un jeu qui se veut si réaliste, et que notre héros restera muet tout au long de l’aventure. Impossible de lancer un dialogue, de changer la tournure d’une conversation, voire même d’émettre un avis sur une décision, une action. Ce silence, qui ne dérange et ne nuit pas outre mesure à la narration, peut paraître un choix un peu étrange, au vue de la qualité générale des dialogues. Notre héros, se contente de s’exprimer avant chaque mission, comme si ses pensées ne pouvaient au final être entendues que par lui seul. Il est bien l’unique personne, jusqu’à la fin de l’aventure, à croire à un Eden tant espéré.
> notez cette section
> Durée de vie 8/10    
Il faut compter entre 25 et 30 heures de jeu pour en voir le bout, trop court au vue de la qualité du jeu, on en redemande encore et encore. S’appuyant uniquement sur son mode solo, Metro Exodus est de loin l’unique FPS qui peut s’appuyer sur un scénario solide et sacrément bien calibré au contraire d’autres productions qui misent sur le multi joueurs pour cacher la misère de leur mode histoire.
> notez cette section
> Scénario 9/10    
Obligé de vivre depuis des années agglutinées dans les bas-fonds du Metro de Moscou, les bribes de la population moscovite survivent tant bien que mal aux radiations, aux mutants et aux nombreuses factions qui se disputent les longs tunnels sombres. Mais un héros émerge, sort et lutte et entends les appels de survivants qui vivent dans les ruines des états dévastés. Animé par une foi inébranlable, Artyom convainc ses frères d’armes de partir à la recherche de ses survivants. L’incroyable narration qui en suit, nous plonge dans une aventure d’une richesse inouïe, chaque personnage ayant une histoire propre, des souvenirs et des blessures, le tout décrit avec une justesse qui force le respect. Même les méchants ont encore une âme, pourrie, le fruit des exactions passées, des rêves oubliés ; la folie n’étant que le résultat logique de chocs traumatiques, d’idéaux inculqués aux sons des bottes de cuirs. Les dialogues sont sublimes, riches, alternant tristesse et mélancolie russe et humour savamment mesuré tout en omettant pas l’idéologie soviétique qui pousse les hommes à attendre encore tellement de leurs politiciens, sorte de sauveur invisible, de messie silencieux. On avance dans l’histoire sans vouloir en perdre un seul morceau, chaque ligne ayant son importance, son fil conducteur qui nous guide dans une aventure forte et belle de solidarité, qui nous prouve que l’amour et l’espoir peuvent encore faire des miracles même quand on y croit plus.
> notez cette section
> Note finale 9/10    
Metro Exodus est un FPS atypique, la patte slave suintant sur chaque niveau, sur la narration précise aux dialogues intelligents. Pas dénué de quelques petits défauts, le titre offre aux joueurs une expérience que peu de jeux de tirs sont capables de rivaliser en terme d’immersion. Offrant des niveaux ouverts réalistes, une histoire captivante et humaine dans un monde apocalyptique, Metro Exodus est l’épisode le plus abouti de la saga, un pur chef-d’œuvre qui ravira les fans de l’auteur russe qui a supervisé la production de bout en bout pour un résultat final absolument fantastique.
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS/ Infiltration/ Survival
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 15.02.2019
Editeur: Deep Silver
Site officiel: http://www.deepsilver.com/en/games/metro-exodus/
Développeur: 4 A Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR
parole_redac