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Note générale
GamesUP.ch |
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8/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Nintendo Switch |
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| Sur Nintendo Switch |
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COMMENTAIRES |
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| Artistiquement il est impossible de reprocher quoi que ce soit a Octopath Traveler. Le jeu est magnifique a bien des égards et a moins d'être totalement allergique à la 2D, il est impossible de ne pas tomber sous le charme. Il faut dire que l'équipe en charge de Bravely Default n'a jamais fait de faux pas en ce qui concerne la direction artistique et ce n'est donc pas avec ce jeu que cela va commencer. Des forêts verdoyantes en passant par les plaines enneigées, ainsi que les caves lugubres, Octopath Traveler prend le joueur par les yeux et l'emmène faire une sacrée belle balade. Le mélange subtil des éclairages en temps réels avec une 2D magnifique et une 3D mignonne comme tout, donne un cachet vraiment unique à l'ensemble. On peut encore saluer les divers autres effets en temps réel, comme la gestion des ombres, ou bien encore le brouillard. On a aussi noté que beaucoup d'éléments qui étaient par le passé animé de façon pré-calculée, sont ici gérés en temps réel, comme un drapeau qui bouge au gré du vent. Rien à dire en ce qui concerne les divers effets découlant d'attaques magiques et autres compétences, qui s'affichent toutes dans une technique moderne et qui occupent souvent tout l'écran. Les sprites des ennemis sont également magnifiques et les Boss savent impressionner. Les seules choses que l'on regrette un peu sont au niveau de la technique pure. La machine dockée affiche un jeu en 720P, alors qu'en mode portable on a le droit à un affichage en dessous de la haute définition, même si heureusement tout ce qui concerne les menus arrive à rester en HD. On aurait vraiment aimé pour un titre du genre que l'ensemble soit affiché au minimum en 720P fixe en portable et en Full-HD une fois en mode « salon ». Cela ne gâche pas vraiment le plaisir en soi, car le titre reste très joli à regarder dans n'importe quelle situation, mais les plus pointilleux pourront certainement pester un petit peu. |
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| Le jeu de Square-Enix n'est pas d'une violence extrême, mais on retourne avec ce titre à un J-RPG qui affiche la plupart du temps une histoire sérieuse, comme pouvaient le faire ceux de l'époque. On est donc loin d'une histoire enfantine et il n'est donc pas à mettre entre toutes les mains malgré son aspect extérieur tout mignon. Le PEGI recommande le jeu pour les 16 ans et plus et il faut savoir que des thèmes durs, comme la prostitution sont évoqués. |
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| Octopath Traveler est la preuve vivante qu'il est encore possible en 2018 d'avoir un Rpg au tour par tour intéressant et suffisamment dynamique pour initier de nouveaux joueurs au genre. Le titre utilise les grandes bases instaurées par les deux Bravely Default en les modifiants un peu et c'est donc sans surprise qu'on a entre les mains un système au tour par tour vraiment solide. La possibilité de cumuler un point d'exaltation à chaque tour, afin de pouvoir les utiliser pour attaquer plusieurs fois de suite, couplé à l’intéressant système de faille permet de rendre l'ensemble vraiment très dynamique. Ce dernier donne en résumé la possibilité de casser des points de défense d'un ennemi et utilisant des attaques contre lesquelles celui-ci est faible et de l’assommer pendant deux tours entier. En plus de ne pas pouvoir attaquer pendant un moment, l'ennemi sera plus sensible à n'importe quelle attaque et c'est à ce moment précis qu'il est souvent judicieux de sortir ces points d'exaltation pour l'éliminer très rapidement ou se soigner de façon massive. Cette simple notion rend les combats très pêchus, ainsi que stratégiques et on remarque cela surtout sur lors des combats difficiles. Ce système à aussi le très gros avantage de rendre les phases de « leveling » vraiment intéressantes, car le jeu nous force à rester actif en sélectionnant les bonnes attaques, contre les bons ennemis pour les éliminer au plus vite. La grande variété du bestiaire rend cette dernière phrase encore plus véridique et c'est un excellent point. Pour ce qui est du reste on est sur une formule assez classique en tour de battement, comme pouvait l'être Final Fantasy X. On a donc une fenêtre affichant le tour des alliés et des ennemis sur une même ligne et cette dernière change au gré des actions. Ce système permet de réfléchir avec prudence à chacune des actions que l'on effectue. Les personnages ont la particularité d'avoir une classe principale comme guerrier, voleur ou prêtre et ils ont la possibilité d'en avoir une secondaire que le joueur choisit pour que ce dernier puisse être plus polyvalent lors des combats. Ce point rappelle certains titres comme Final Fantasy V, mais il faut savoir que cela n'est pas présent d'entrée de jeu et qu'il faut avancer un peu dans l'histoire avant de débloquer cette option. L'exploration dans Octopath Traveler reste assez classique, même s'il y a quelques bonnes idées et on regrette parfois qu'une certaine redondance s'installe. On finit par rentrer dans une certaine routine, c'est-à-dire que l'on passe d'une ville, à une grosse cut-scène, à un donjon et que l'on recommence sans cesse jusqu'à la fin. Il faut quand même avouer que certaines quêtes annexes intéressantes permettent de casser un peu le train-train quotidien, mais dans le passé les J-RPG faisaient aussi cela et bien plus encore, car ils savaient toujours inventer quelque chose pour surprendre le joueur. On peut citer sans difficulté une tonne de mini-jeux bien pensés, qui savaient parfaitement s'intégrer à une aventure, afin de donner encore un peu plus de consistance à un univers donné. Les bonnes idées dont on parlait plus haut, sont les diverses compétences des héros permettant d’interagir avec les personnages que l'on rencontre. Le voleur pourra par exemple décider de voler des objets aux passants, un autre pourra provoquer les villageois dans un combat singulier pour le faire sortir de devant une porte etc... Il existe pleins de petites compétences du genre, qui donnent un petit intérêt en plus aux villages et aux personnages que le joueur utilise le moins en combat, une bonne idée. Dommage que cette dernière particularité du jeu puisse être un peu gâchée par les points de sauvegardes et le manque de punition infligée au joueur en cas d'erreur. Il est par exemple possible d'échouer un vol, perdre sa réputation et payer le barman du coin pour vous refaire une belle image auprès des habitants. Les plus malins quant à eux relanceront une sauvegarde effectuée 30 secondes avant. Les menus quant à eux sont tous très lisibles et il n'y a aucun soucis d’ergonomie à signaler, ce qui est un point important dans un Rpg. |
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| La bande son d'Octopath Traveler réussit l'exploit de s'approcher du plus près possible de la qualité globale d'une OST de Final Fantasy façon « ère Nobue Uematsu », mais sans copier et cela il faut absolument le saluer. L'utilisation de musiques de types celtiques mélangées à des mélodies classiques et plus modernes donnent un rendu relativement unique et agréable. De nos jours entendre une bande son qui tourne pendant toute l'aventure sans temps mort est assez rare à cause du grand nombre de mondes ouverts privilégiant les bruitages réalistes et cela est vraiment réconfortant de pouvoir entendre une magnifique musique pendant toute sa partie sans interruption. Monsieur XXXXX est encore inconnu en dehors du japon, mais s'il continue sur cette voie, il y a fort à parier qu'il ira certainement très loin. On croise les doigts pour pouvoir l'entendre à nouveau dans un nouveau titre. Le doublage anglais, ainsi que japonais sont très haute volée et les acteurs font tout ce qu'ils peuvent pour faire vivre les sprites à travers les dialogues. Une mention spéciale pour les bruitages en combat qui sont fabuleux et savent donner une pêche d'enfer à tous les affrontements du jeu ! |
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| Octopath Traveler est sans aucun doute un titre riche et celui-ci n'utilise que très rarement des subterfuges pour prolonger la durée de vie de façon artificielle. Il y a bien entendu deux ou trois endroits, ou le leveling sera un peu plus fastidieux que d'autres pour pouvoir avancer, mais cela fait indéniablement partie du charme du genre. Le rythme du jeu est plutôt soutenu et on ne s'ennuie que rarement, si ce n'est par l'installation progressive d'une petite routine, car le jeu suit souvent le même schéma. Les divers secrets suffiront certainement à combler les plus gourmands des joueurs, même si les plus expérimentés auraient peut être aimé quelques Boss annexes de plus, histoire de pouvoir y jouer plus longtemps et mettre en place des stratégies complexes pour terrasser des Boss surpuissants. Comptez sur une cinquantaine d'heures pour finir l'histoire et ajoutez une dizaine d'heures pour tout terminer et monter ses guerriers à fond. |
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| On aime l'histoire de chaque personnage d'Octopath Traveler et cela grâce à une qualité d'écriture assez élevée. Ce que l'on aime moins par contre c'est que chaque personnage semble vivre sa propre histoire de son côté, sans que jamais les développeurs tentent de développer une certaine cohérence de « groupe ». On finit par recruter tous les héros et ceux-ci ne font que se parler très peu et certaines situations peuvent même paraître absurde selon l’ordre dans lequel le joueur fait l'histoire. Il suffit de prendre par exemple la prêtresse en début de partie et de partir recruter le voleur, pour rapidement comprendre que les personnages vivent plus ou moins l'aventure, comme si les autres n'existaient pas. On aurait pu s'attendre à une certaine forme de contrariété de la part de la prêtresse face à la première mission que le voleur doit accomplir, mais rien n'est fait pour rendre cela cohérent. Bien entendu on comprend qu'il est difficile de donner autant de liberté à un joueur sans contrepartie, mais à ce moment la, pourquoi ne pas plutôt opter une histoire unifiée moins libre, plus simple à mettre en place, qui posséderait bien plus de cohérence et de mordant grâce à de bons dialogues entre les personnages, comme pouvait, par exemple, si bien le faire le neuvième FF. Il manque donc tout cette partie de camaraderie si importante dans un J-Rpg et cela est fort dommage. Bien entendu quelques Rpg japonais par le passé avaient tenté cette approche, mais cela n'a jamais été du goût de beaucoup de monde : Un peu risqué pour un premier gros jeu sur une console HD, non ? Le Boss final quant à lui est l'occasion pour les développeurs d'unir tous les personnages face à un ennemi commun et cela marche un peu, mais il faut avouer que cette partie passe vite et que cela ne fait pas oublier toutes les autres heures de jeu ou chaque personnage est comme dans sa propre petite bulle. On finit par s'habituer à tout cela grâce aux autres qualités du jeu, mais on a parfois un peu l'impression d'être en fin de compte un peu un dresseur de Pokémon, qui monte son équipe de combattants. La traduction française est de très bonne facture. On aime ! |
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| Octopath Traveler aurait pu être un Rpg parfait, il se contente d'être très bon représentant du genre et mine de rien ce n'est déjà pas si mal. On espère vraiment que ce studio de Square-Enix aura le feu vert pour continuer dans cette voie et qu'ils gommerons toutes les erreurs de jeunesse d'Octopath Traveler, afin de nous faire un très grand Rpg. Il ne manque pas grand chose pour arriver à ce résultat et si on prend la peine de bien regarder, il n'y a que des détails à corriger, mais malheureusement, ce sont des détails plutôt importants, qui figuraient pourtant bel et bien dans tous les grands J-Rpg d'il y a vingt ans. On vous le conseille sans soucis, car il est très bon et on croise les doigts pour que ce studio nous ponde avec le prochain un véritable chef-d’œuvre ! |
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