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Prey
 
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Xbox one

Les

+

> Un vrai survival, qui va vous faire souffrir.
> Les mimics et autres monstres.
> La narration et le scénario.
> La bande sonore.
> Le level design de la station.
> Les lieux fourmillent de détails.
> Les armes et les pouvoirs au top.
 

Les

> Les dix premières minutes qui piquent les yeux.
> Certaines textures en dessous des standarts actuels.
> La modélisation des visages, regards, les yeux.

Le studio français Arkane s’impose comme une valeur sure du Jeux vidéo grâce notamment à son titre Dishonored qui est un modèle de l’infiltration. Histoire de porter ce genre dans les confins de l’espace, le studio sort un reboot de 2006 qui n’a de commun que son nom. Loin de l’indien cherokee, cette nouvelle aventure suit les pérégrinations de scientifiques qui se retrouvent plongé dans la boîte de Pandore qu’ils viennent d’ouvrir pensant naïvement que la science peut s’approprier et jouer avec des savoirs extra-terrestres. Le résultat sera fatal, pour notre plus grand plaisir, car Prey s’impose illico comme un survival qui ne vous fera aucun cadeau pendant votre longue fuite en avant. 

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 8/10    
Ne surtout pas faire attention aux 10 premières minutes qui sont tous simplement horribles. Par la suite le jeu se bonifie, s’ouvre à nos yeux pour nous envoyer dans une station sinistre et infestée d’alien belliqueux. Les graphismes, sans atteindre des sommets, permettent néanmoins de nous gratifier d’un soin tout particulier dans le level design des pièces visitées qui sont remplies d’objets totalement à leur place pour rendre l’ensemble cohérent au possible. Rien ne manque, que ce soit dans les locaux super hy-techs des employés et cadres supérieurs, que dans les longs corridors menant aux laboratoires remplis de lourds secrets. Le jeu fourmille de détails, un régal pour l’immersion, bien servi par des jeux de lumières et d’ombres qui transforment le moindre recoin de la station en un piège mortel. Et les pièges commenceront par la dance macabre des Mimics, véritables poisons, qui se déplacent dans une sorte de ballet chorégraphique des plus agréables au regard, car sous les chaussons se cachent de bien terribles adversaires. Les plus gros Typhons se déplacent dans une sorte d’aura noirâtre qui les rend spectral et létal à la fois. Les armes comme le lance-glue sont un modèle d’inventivité et un ami qui vous permettra d’éliminer, de coller voire même de vous ouvrir des passages de manières originales. Les effets liés à leurs applications sont formidables tout comme les différents pouvoirs, permettant des distorsions, de créer des trous noirs, de chasser vos ennemis avec leurs propres armes, le tout dans des visuels racoleurs et bien foutus. Par contre la modélisation des personnages n’est pas le point fort du jeu, ramenant certaines mimiques à des années lumières des productions actuelles.
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> Violence 7/10    
On ne nage pas dans le gore totale, version Dead Space, même si quelques scènes sont un peu dégeulasses.
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> Jouabilité 9/10    
Si vous disposez très vite d’un arsenal conséquent et parfois surprenant, vos chances de survies dans le jeu sont pour ainsi dire, minimes et le mot est faible. Prey n’est pas un FPS qui vous permettra de sortir les guns pour avoir une chance de survivre, mais un survival des plus coriaces qui vous impose d’être silencieux et furtif. Il va falloir étudier vos ennemis, les analyser avec votre casque relié à une IA, pour ensuite leur voler leurs pouvoirs. Car oui, la science va vous permettre de vous accaparer les incroyables capacités de vos ennemis, entre rayons dévastateurs et mimétisme digne d’un caméléon, de loin un des gros plus du jeu. Le recyclage fera aussi partie intégrante de votre quotidien sur la station, vous permettant de créer armes et munitions et d’autres gadgets en puisant dans tout ce que vous pourrez collecter dans chaque niveau. L’idée est intéressante et ce veut aussi l’unique espoir qui vous permettra de pouvoir bénéficier de munitions et autres items, élément indispensable à votre survie. Votre héros se meut avec intelligence, dans des niveaux conçus pour vous offrir de très nombreuses possibilités d’infiltration, seul options face aux aliens belliqueux. Tout est pensé pour vous permettre de nombreuses approches, que ce soit par les airs, les sous-sols, en apesanteur pour ouvrir des sas, etc... Pensez aussi à bien fouiller les niveaux, les tiroirs, les armoires, chaque recoin pour obtenir des informations souvent intéressantes, des codes, des indices sur vos missions et surtout des objets recyclables !!! De toute manière, vous allez passer une grande partie de votre périple, en position furtive, l’oreille aux aguets, la main collée sur votre fusil à pompe, votre meilleur ami dans de nombreuses circonstances avec le pistolet-glu, autre merveille d’ingéniosité de la part des développeurs, outil qui va vous ouvrir des passages tout en verticalité, coller vos ennemis, les rendant ainsi vulnérable à vos attaques.
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> Bande-son 8/10    
Les dialogues sont bons, parfois même très bon, servit par une musique lancinante au possible qui ne vous quittera pas une seconde durant votre périple. Les bruitages sont géniaux, les mimics et leur barbogimes parfaitement dans le ton claustrophobe et angoissant de la station. Le danger semble provenir de chaque pièce, de chaque corridor, où les sons semblent tout droit sortir des enfers.
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> Durée de vie 0/10    
Il faut compter entre 20 et 25 heures pour fouiller et découvrir tous les secrets de Prey, une bonne durée de vie et une rejouabilité qui vous permettra de recommencer votre périple en essayant d’autres options d’approche.
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> Scénario 8/10    
L’histoire a changé, Kennedy n’est pas mort sous les balles de Hoswald, et les Etats-Unis n’ont jamais entamé une guerre froide contre les Russes. Ils ont ouvert ensemble d’autres horizons et colonisé l’espace pour y trouver une forme d’intelligence qu’ils croyaient naïvement pouvoir contrôler. Des scientifiques s’en sont mêlés et les choses ont mal tourné. Manipuler les esprits et s’accaparer une entité extra-terrestre n’est pas chose facile. Votre héros se réveillera d’un long sommeil de mensonge et devra trouver des réponses dans une station spatiale abandonnée de toute forme de vie. Le scénario est géniale et ne vous lâchera pas une seconde, les développeurs ayant eu la bonne idée de nous entraîner au cœur d’une histoire sacrément bien maîtrisée.
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> Note finale 8.5/10    
Prey s’impose comme le titre incontournable de cette année, mélange de survival et d’anticipation avec cette pincée de RPG qui rend le périple si viscéral. L’histoire vous accrochera dès le début pour ne plus vous lâcher, vous entrainant dans une station expérimentale infestée de créatures qui risque bien de vous faire cauchemarder pendant de longues stases spatiales.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival-Horror/ Gestion
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 05.05.2017
Editeur: Bethesda Softworks
Site officiel: http://https://prey.bethesda.net/pt/
Développeur: Arkane Studios& Human Head Studios
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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