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Call of Duty : Infinite Warfare
    VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
5.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 4
Sur Ordinateur - PlayStation 4 - Xbox 360

Les

+

> Quelques visuels encore sublimes.
> Des missions secondaires intéressantes.
> Les combats aériens à bord du Jackal.
> Uniformes et armes bien modélisés.
> Mode zombie et mode multi qui sauve le tout.
 

Les

> Un moteur graphique sur la fin.
> Des explosions sans destructions, juste du bruit.
> Un scénario pathétique.
> Des dialogues dignes d'une série Z.
> Le papier de John Snow.
> Des véhicules, vaisseaux empruntés à d'autres séries.
> Un FPS mou.
> Des cartes sur le mode multi loupées.

Activision relance son éternelle saga qui continue sur sa lancée du space-opéra en nous proposant une aventure dans un futur proche qui voit deux factions s’entre-déchirer pour la domination de notre système solaire. Les discours manichéens au possible se mélangent à des phases d’actions qui voient les missions secondaires supplanter la trame principale et un grand acteur jouer le méchant pathétiques qui rêve de pouvoir river ses fesses sur son trône de fer. Infinite Warfare ne modifie en rien les règles imposées par ses prédécesseurs, continuant d’insuffler des missions fantastiques à d’autres moments de pur remplissage. Heureusement pour la saga qu’une bande de zombie déchaîné viennent semer une belle pagaille dans un mode de jeu qui sauve définitivement le titre d’une lassitude qui dure depuis des années lumières. A quand le renouveau ?

Testé sur PlayStation 4 par Snake

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> Graphisme 7/10    
Des plans sublimes, des phases magnifiques succèdent à d’autres séquences qui nous montrent bien que le moteur graphique n’est pas de la même génération que la trame de l’histoire. Malgré tout le jeu parvient à nous en mettre plein la vue avec des visuels qui nous ouvrent toute l’étendue de l’univers face à nous, pauvres hommes. Mais le constat s’arrête à quelques phases de jeu qui tentent par leur grandeur et une foule d’artifice pyrotechnique à masquer les faiblesses de textures et autres effets, surtout les incendies, qui ne parviennent pas à insuffler une aura qui aurait pu nous mettre dans le doute. Les armes sont correctement modélisées, tout comme les différents soldats et hommes de troupes présent sur les mappes, même les intérieurs soignés par des jeux de lumières subtiles imposent le respect d’une certaine envie des producteurs de ne pas nous servir constamment du papier/coller comme sur la séquence d’un Genêve futuriste aux rues caractéristiques de par l’architecture mais qui se voit proposer aux plus fins explorateurs des magasins souvent dédoublés d’une rue à l’autre. On sait tous que les Suisses aiment le chocolat et la fondue mais pas au point d’avoir un point de vente tous les 50 mètres. On se mettra gentiment à rire lors de certaines bataille qui verront les explosions et autres missiles à peine égratigner les jolies coques scintillantes des vaisseaux pris sous le feu, le moteur graphique ne pouvant tout simplement pas imposer des dégâts en temps réel comme son concurrent direct sait si bien le faire. Résultat de la course aux étoiles du presque pauvre, des combats qui soufflent comme un étrange sentiment de laisser-aller voire de je m’en foutisme de la part d’un studio qui brasse des millions de dollars à la pelle.
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> Violence 8/10    
On tue des gens, qui finissent par flotter dans l’espace où personne ne vous entendra hurler, on en désintègre d’autres, on explose des robots, des mechas, des vaisseaux et leurs occupants dont on s’en fou comme de l’an quarante, on massacre des zombies et là s’est drôle et cela devient carrément hilarant à plusieurs avec les possibilités qui nous sont offertes pour broyer les chairs, alors au final le jeu est violent mais pas au point de vous flanquer la nausée sur les effusions de sang mais plutôt sur cette guerre si propre et aseptisée.
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> Jouabilité 8/10    
La saga a toujours réussit à proposer une jouabilité qui ne souffre d’aucun défaut particulier et cela se confirme encore sur cette épisode. Nos soldats peuvent courir sur les murs, sauter sur de longues distances, avancer en apesanteur et passer d’une arme à l’autre très facilement avec un système qui a déjà fait ses preuves. Diriger le Jackal, sorte de vaisseau croisé entre un Harrier et un F-35, est aussi un jeu d’enfant au vue de la jouabilité arcade proposée. Celui-ci est agile et c’est un véritable plaisir de pouvoir se trouver au commande d’un appareil qui procure de bonnes sensations dans les dogfights qui sont même le point culminant du jeu, tant les phases de combats à la FPS se montrent un peu molles ou alors très vite ennuyeuses à cause au final d’objectifs semblent toute assez similaires et des phases déjà vues et revues dans les épisodes précédents qui a abusé des scripts en tout genre au point de nous coller de nauséeuses indigestions. Le mode multi ne brille pas lui aussi du côté de la jouabilité avec des niveaux pas très bien conçu, voire un peu bordelique.
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> Bande-son 6/10    
Comme le jeu ne brille pas par ses dialogues digne d’un film d’Uwe Boll avec pour acteur principal Chuck Norris dans le rôle d’un commandant qui ne connait pas le savon et d’une miss qui rêve de pouvoir se faire le commandant, mais celui-ci préfère dormir avec son fusil. Voilà pour les dialogues qui restent correctement doublé par les acteurs dont un en particulier aurait sans doute préféré continuer à jouer avec ses loups dans une autre série à succès au lieu de nous balancer des discours d’une plateure infinie qui a du inspirer au final le titre du jeu. Les explosions et les batailles spatiales sont d’un tout autre niveau, on en prend plein les oreilles mais c’est le minimum que l’on peut demander au vue des jeux actuels. Les musiques martiales rythment la marche triomphale d’un héros qui refuse de prendre une douche après chaque mission, et c’est sans doute pour cela que le personnel naviguant se garde bien de rester trop près de lui lors des combats ou tout simplement dans les coursives d’un navire statique au possible.
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> Durée de vie 7/10    
Un mode solo vite bouclé et trop vite oublié qui se conclue en 7 heures voire 8 en mode vétéran, un mode zombie fabuleux et tellement drôle qu’il sauve le jeu de la banqueroute de par ses clins d’oeils aux films de série Z et le mode multi fidèle à lui-même et de loin pas du niveau de ce qui a déjà été proposé sur les autres épisodes de la saga. Comme dit plus tôt, certains niveaux sont étranges, mal conçu bien loin de ce que propose son concurrent qui lui a tout compris depuis belle lurette.
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> Scénario 3/10    
Contracter Kit Harington (John Snow), un acteur d’une saga télévisée hautement connue et regardée dans le monde entier, impose néanmoins d’apporter au personnage une profondeur comme l’avait fait la saga sur l’épisode Advanced Warfare et le fantastique papier de Kevin Spacey. Ici on nage dans une trame aussi épaisse que le slip de Trump, avec des dialogues pathétiquement militaristes qui sentent bon la propagande de soldats décérébrés en quête de médailles à coller sur leurs fesses. Et plus l’aventure nous envoie guerroyer dans notre système solaire et plus on nage dans un maelstrom de discours débiles et autres menaces aussi sérieuses qu’une pluie de météorites sur la surface du soleil. En deux mots, on ne comprend pas grand-chose sauf que le commandant qui vient du pays le plus beau et le plus fort du monde doit tout faire sur son navire et sur le terrain, il est le papier-cul d’un amiral aussi charismatique qu’un réverbère qui balance ses discours entre deux envies de rigolades. Car les tellement gentils soldats de l’UMC doivent lutter contre des affreux vilains terroristes qui habitent sur Mars et qui veulent tout faire péter, car leur chef veut être le trône de son propre sous-bassement. Les missions se suivent… on attaque un ennemi qui attend bêtement que l’on lui choppe toutes ses armes et autres inventions secrètes sans que l’idée lui viendrait de lancer une attaque sur la flotte ennemie voire de consolider un tout petit peu plus ses défenses.
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> Note finale 5.5/10    
La saga se meurt, gentiment et sûrement, comme aspiré par un manque total d’imagination de la part des développeurs sans doute plus soucieux de brasser encore des millions sur le dos des malheureuses victimes et compter les bénéfices plutôt que de s’atteler enfin à nous proposer une nouvelle expérience qui nous donnerait l’envie d’aller de nouveau enfiler nos rangers. Comme il est loin le temps de Call of Duty 2, de Modern Warfare, de Black OPS, même si tous ses titres ne sont pas du même développeur le constat reste le même. On s’ennuie devant cette démonstration militariste pompeuse et ennuyeuse au possible, d’un niveau scénaristique qui frise la série Z, perdant au passage toute crédibilité face à des jeux comme Battelfield 1 et même Titanfall 2.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS/ Infiltration/ Survival
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 12
Online: Oui
Date de sortie: 04.11.2016
Editeur: Activision
Site officiel: http://https://www.callofduty.com/br/pt/infinitewarfare
Développeur: Infinity Ward
> PAROLE DU RÉDACTEUR
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