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Note générale
GamesUP.ch |
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7.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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| Sur Ordinateur - PlayStation 3 - PlayStation 4 - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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| Un univers immense et dévasté, fait de sable et de carcasse de métal qui crache de leurs entrailles rouillées des hordes de sauvages décérébrés par des années d’anarchies post-apocalyptiques. Les couleurs jaunes et orange nappent les niveaux d’une fine pellicule poussiéreuse, donnant aux visuels un effet de chaleur torride. Le level design parvient à rendre l’aventure intéressante malgré le manque de variété des espaces qui sont une suite de désert et de cité de métal broyés par les guerres et les tempêtes de sable. Le but de donner un côté vieille école aux visuels parvient à immerger le joueur dans un univers qui a perdu depuis des décennies les fibres de son humanité. Les personnages sont hauts en couleur, burinés par la chaleur et les violences ritualisées en danses macabres par des hordes de chasseurs et voleurs de matières premières qui exhibent leurs appartenances sous des couches de peintures. Même les chevaux ont depuis troqués leurs splendides crinières contre des parechocs de métal qui rugissent de plaisir à l’idée de pouvoir emboutir le moindre insecte nuisible. Alors certes le moteur parfois cafouille, surtout sur quelques cinématiques qui ont un peu de peine à supporter l’excès de fureur de Mad. Les sensations de vitesses et de puissance au volant de votre bolide parviennent sans peine à faire oublier les mornes pleines d’un paysage digne d’une ballade de dépressif, en vous envoyant dans un monde de fureur mécanique complètement dingue. Humungus hurle ses ordres à ses lieutenants qui sont envoyés dans la poussière sous forme de morceau de chairs et de sang. Au volant de votre monstre, le sentiment de puissance grimpe crescendo au fil de vos victoires, de vos destructions qui empliront d’effroi vos ennemis. Les explosions pas toujours maîtrisées d’un point de vue technique remplissent l’air de milliers de gouttes de kérosènes, prêtent à tous faire exploser pour mieux chanter les louanges de son créateur. |
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| Vous vous attendez à un monde fait de petits fours et de biscuits colorés… Non !!! Ici c’est une terre ravagée, baignée dans le sang et l’essence qui impose sa loi à coups de taules broyées. Un monde sans concession, aux langages crus, aux scènes parfois aussi violentes que les versions cinématographiques de la saga. |
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| La plus grosse carence que l’on peut rencontrer dans les vallées de la mort de ce monde de destruction est l’impossibilité pour notre héros de gravir des obstacles qui semblent étonnamment infranchissables pour un homme capable de se remette du pire carambolage. Quelle ineptie de voir encore des jeux qui vous imposent la voie à suivre, toute tracée de jaune comme pour mieux vous faire enrager. Pour le reste notre héros balourd emprunte le système de combat qui a déjà fait ses preuves du côté de Gotham City, la fluidité en moins. Les bastons sont plein de fureurs, voire parfois carrément ravageurs mais la vraie et l’unique star du jeu est le monstrueux vengeur d’acier qui trace une ligne sanglante sur les routes poussiéreuses à coup de nitroglycérine. La monture d’acier de Max permet de fondre sur les ennemis avec une fureur destructrice complètement jubilatoire. Et à mesure que vous récolterez de précieuses pièces sur les routes ou dans les carrières abandonnées, vous allez pouvoir donner à votre voiture des allures de tueuses. Tout est customisable, de la jante aux pointes acérées que vous pourrez planter dans la robe de votre dragon pour la rendre inabordable pour les hordes de mécréants qui hantent se monde de folie. Même votre héros verra ses sens augmenter grâce aux jetons de Griffa, un homme étrange qui semble suivre Max dans sa folie vengeresse. On veillera aussi à éviter de trop prendre de coups, de ne pas gaspiller le précieux gazole véritable source de richesse et de rationner les réserves d’eau qui paresse néanmoins bien meilleures pour calmer les tuméfactions que d’ingurgiter les immondes boîtes pour chien qui poussent même au coin des vieilles carcasses abandonnées. L’univers du jeu est respecté, on fonce le pied sur l’accélérateur prêt à en découdre avec les meutes de barbares. |
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| Les doublages sonnent justes, les dialogues aux langages crus et parfois totalement imagés par une culture post-apocalyptique donnent du punch à cette épopée trash. Les musiques sont là pour amplifier le sentiment de destruction qui anime notre héros. C’est très rock’n’roll et cette ambiance colle parfaitement à cet univers. |
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| Wasteland est truffé d’endroit à fouiller, de puits et réserves à piller, de carcasses abandonnées qui recèlent des souvenirs d’un passé trop vite enterré. Les missions pour pacifier tous les impies sont nombreuses et manquent parfois d’originalité puisque qu’elles se résument en des places fortes à démanteler pour qu’elles puissent devenir les nouveaux terrains de jeu des migrants. Vous allez aussi devoir salir vos mains pour des fantoches qui pourront vous aider dans votre quête vengeresse en vous fournissant de la logistique en échange de schémas ou autres technologies des mondes oubliés qui feront plier l’influence démoniaque des hordes au service de Scrotus. La durée de vie semble donc être largement à la hauteur des épaules musclées de Max qui pourra même s’en donner à cœur joie dans des séries de courses totalement survoltées et barbares à souhait. |
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| Un héros solitaire, qui avale les kilomètres en quêtes de rédemptions pour mieux oublier les vestiges d’un passé noyé sous le sable, c’est un résumé assez simpliste mais qui colle au cuir buriné de Mad Max. Pas de réel surprise, pas même des retournements qui pourraient apporter un peu plus de fureur à un scénario assez convenu qui voit notre héros éliminés les menaces qui s’opposent à sa marche funèbre. |
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| Mad Max se sort du désert de Wasteland le cuir buriné par un soleil de plomb en clopinant un peu de la jambe à force de ne pouvoir franchir certains obstacles pourtant si peu impressionnants. Et pourtant même la répétitivité des missions ne parvient pas à nous faire lâcher le volant de notre monstre d’acier, preuve que ce jeu en a sous le capot. Son allure de vieux film de série B aux couleurs ternes parvient à lui conférer un style western/apocalyptique totalement jubilatoire. On nage dans un univers torturé et sans concession, animé par une soif de destruction intarissable. Mad Max est un jeu d’action survitaminé et rien que pour cela on lui pardonnera ses lourdeurs de vieux macho à l’haleine de bouffe pour chien. |
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