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Note générale
GamesUP.ch |
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7.5/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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PlayStation 4 |
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| Sur PlayStation 3 - PlayStation 4 - Wii U - Xbox 360 - Xbox one |
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COMMENTAIRES |
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| Dans un New-York pris dans les glaces aux allures austères et en manque de pépins visuels, la grande pomme semble vraiment dénuée d’attrait car même la statue de la liberté se pare d’une robe bien grisâtre. Par contre l’espace se colore de pastels parfois un peu criards mais qui donnent de la profondeur à la station prise d’assaut par de belliqueux extra-terrestres. Sans faire cracher vos consoles next-gens et lui faire perdre haleine devant la déferlante de testostérone à peine contenue dans des combinaisons ultraserrée, les visuels sont minimalistes et seuls la taille des niveaux donnent l’illusion d’un petit vent de liberté. Le côté dessins animés atténue un peu le sentiment de se retrouver face à un jeu développé sur les anciennes consoles. Par contre le sentiment de vitesse, en filant à grandes vitesses entres les gratte-ciel le marteau à la main, est vraiment intéressante tout comme les déplacements de nos héros qui utilisent pour une fois leurs incroyables capacités à leurs avantages. Certains combats deviennent vraiment survoltés et on peine à croire qu’un petit rongeur portant des flingues plus gros que ses bras puissent tourner en bourrique le chef de file des Avengers qui semble lui un peu coincé dans sa rutilante armure. Car étrangement c’est bien Iron Man le plus à l’étroit dans ses rivets tandis que Thor le destructeur se veut l’arme ultime qui rallie avec Möllnir les héros colorés dans une déferlante de destruction. Chaque personnages cachent dans ses tenues moulantes quelques attaques vraiment intéressantes qui donnent de la pêche à des combats qui ne s’adressent plus seulement aux enfants à peine sortit de l’ère biberon. |
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| Ce jeu s’adressant à un jeune public, nos héros ont laissé pour l’occasion leurs fureurs destructrices ainsi que leurs velléités vengeresses dans leurs cachettes secrètes. |
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Le titre est calibré pour ne pas frustrer les plus petits et ainsi leur donner la possibilité de se lancer dans l’aventure le plus simplement possible sans pour autant les cantonner à tapoter sur deux touches sans le moindre challenge. Car qui dit super-héros, signifie aussi quelques responsabilités et des combats un peu plus pêchus en rapport avec ceux proposés dans la version précédente. Sans pour autant atteindre une difficulté insurmontable, certains passages ne sont pas si évidents à appréhender.
Généralement chaque touche correspond à un mouvement spécifique ou à une aptitude qui reste identique à peu de chose près en fonction du personnage choisit. On esquive avec plus au moins de rapidité d’une pression sur la touche ronde, les attaques de base se lancent avec le triangle, les attaques spéciales avec R1 une fois chargée, on peut voler de ces propres pouvoir suivant le héros comme Iron Man ou Thor, les autres utilisent les véhicules disponibles dans le jeu. Ceux-ci sont assez déroutants à utiliser, surtout la moto au vue des drôles de véhicules qui encombrent les rues. Le seul moyen est de foncer dans le tas sans se soucier des passants et des autres obstacles. On notera aussi que les véhicules proposés dans la station assiégée des Gardiens de la Galaxie ne servent pas à grand-chose et sont difficilement maniable dans ce type de niveau sur plusieurs étages. Etrangement dans une ville que vous devez protéger à tout prix des attaques des géants de glaces, les panneaux et autres téléphones publiques peuvent être détruit et vous rapporter des orbes bleues synonymes de points d’expériences. Et oui, les grosses brutes sont toujours récompensées… Les ennemis vaincus laissent aussi de nombreuses orbes de différentes couleurs vous permettant de faire grimper l’EX, de remplir votre jauge d’attaque spéciale et de vous redonner des couleurs quand votre barre de vie fond comme de la neige au soleil. Tout cela est assez simpliste car même des bonus de différentes couleurs peuvent être détruits pratiquement à chaque coin de rue, limitant les game over tout relatif. Car à part les combats contre les boss qui ne sont pas si simple que cela et vous renverront illico au début des hostilités, le reste de l’aventure ne posera pas trop de difficulté. Un arbre de compétence permet à chaque montée de niveau de booster les pouvoirs de votre héros transformant des personnages secondaires en de vraie machine à broyer la glace ou le cybernétique : La Veuve Noire devenant pour l’occasion nettement plus létal que le milliardaire en armure. Entre salve de missiles et autres décharges électriques, le jeu devient vite fun à deux ou l’association des différents pouvoirs permet quelques combats assez spectaculaires pour un jeu destiné à des enfants à partir de 7 ans. Le jeu n’oublie pas le côté exploration et découverte en disséminant dans les niveaux de nombreuses pastilles aux effigies des héros qui une fois réunies permettent à ceux-ci d’intégrer l’aventure, des challenges individuels et collectifs, des secrets pour la Toy Box et son mode de création absolument addictif qui risque bien de plaire aux parents qui verront là un outil très intéressant et accessible pour créer des mondes en fonction de leur imaginaire. Car la Toy Box est de loin la plus-value d’un jeu qui compile l’aventure et l’action, la création et les collections de superbes figurines à la fois classes et terriblement dans la mouvance de la génération actuelle. Véritable caverne d’Ali-Baba, le génial outil grandement amélioré pour ne pas frustrer les plus jeunes, se veut une sorte de puits sans fin qui permet de créer des mondes, des environnements en y intégrant une foule impressionnante de possibilité pour vivre des aventures que vous aurez vous-même calibré suivant vos envies. Les heures défileront et les enfants trouveront autant de plaisir dans ce mode créatif que les parents tout heureux de pouvoir s’essayer à un jeu qui fait fi de toute violence pour offrir à leurs enfants un peu de rêverie sans prise de tête. |
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| Encore une fois il est un peu dommage que les développeurs ne se soient pas un peu plus investit pour nous offrir une partition à la mesure de nos héros. Un jeu pour enfant ne doit pas signifier que ceux-ci ne soient pas sensibles à des envolées lyriques significatives qui leur donneraient un sentiment de puissance, à des doublages moins gamins imposant une dramaturgie toute relative mais qui leur permettrait une bien meilleure immersion dans un univers qu’ils connaissent déjà très bien. Reste quelques thèmes connus, un peu léger, aseptisés et un brin timides comme si la licence n’osait pas au final imposer cette alliance musclée qui donne néanmoins un sérieux coup de balais aux Donald et autres princesses qui se voient remplacé par des héros aux muscles saillants et des héroïnes qui n’attendent plus leurs princes charmants au sommet d’une tour mais dégainent leurs pouvoirs et leurs épées pour mettre une raclée à bien des idées reçues. Tout cela méritait un peu plus de folie, de Fantaisie, moins d’électro-pop et plus d’électrons. |
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| En explorant à fond les différentes possibilités d’un pack, un enfant un brin curieux pourra s’amuser de longues heures sans éprouver de lassitude malgré les critiques d’une certaine presse qui ne fait pas encore la différence entre un jeu destiné à un jeune public et une production plus adulte. Pour exemple, mes deux filles jouent à explorer les niveaux, à trouver les secrets cachés à faire des défis et des courses sans que cela ne les ennuient le moins du monde. Compter au final plus de 15 heures de jeu par pack pour en faire le tour même si cela reste une estimation assez relative. Les autres pack et accessoires accroissent la durée de vie et ne feront pas bruler votre porte-monnaie pour peu que vous soyez un parent responsable qui ne cède pas à tous les caprices de vos chères progénitures. Mais ceci étant un autre débat qui ne doit pas occulter les qualités de ce concept qui se veut tout aussi intelligent que d’autres jeux ou jouets proposés sur les marchés et qui sont pour la plus-part des bouffes-fric qui finissent inexorablement au fond d’une malle. |
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| Le test se basant sur le Starter Pack Avengers et les Gardians de l’Espace le développement se basera sur les deux scénarios qui vous propulseront d’un côté au cœur de la Grande Pomme plongée dans une ère glaciale et sur une station spatiale envahie par de belliqueux extra-terrestres. On est loin d’une trame en soie digne d’un film de Sam Raimi, le scénario se contentant de nous balancer des missions pas toujours très abouties avec une succession d’objectifs similaires qui pourraient pousser les plus exigeants à trouver tout cela un peu indigent au vue du potentiel scénaristique qu’offre une telle pléiade de super-héros. |
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| Il est facile de critiquer un concept, de juger un jeu pour enfant sur ces graphismes et le tape-à-l’œil au lieu de se mettre à la place de ceux à qui il est destiné en faisant l’apologie du côté très marketing d’un produit et de ces nombreux dérivés, sans passer à côté d’un concept plutôt intéressant. Il est clair que les graphismes et les visuels ne sont pas mis au service de nos super-héros, et c’est clairement dommage, que les missions ont parfois un goût de déjà-vu mais l’ensemble se veut calibré pour un jeune public qui prendra beaucoup de plaisir à partager ses aventures et ses super-héros avec d’autres amis pour prolonger leurs aventures. Ajoutez à cela des figurines qui en jettent et un mode Toy Box vite addictif et vous avez déjà le trio gagnant pour cette fin d’année qui se donnera des allures très Marvel n’en déplaise à une certaine presse… |
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