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Note générale
GamesUP.ch |
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9/10 |
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Note générale
lecteurs |
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Non noté |
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Testé sur |
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Nintendo 3DS |
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| Sur Nintendo 3DS |
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COMMENTAIRES |
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| Que de chemin parcourut au niveau de la technique depuis que Shouzou Kaga lançait son premier Fire Emblem en 1990. On se retrouve en la présence de Fire Emblem : Awakening d'un titre très soigné au niveau de l'esthétique et qui redéfinit à lui seul le nouveau standard du genre. Alors que généralement le Tactical-Rpg se voit souvent pointé du doigt par son austérité au niveau de la technique, il en est ici tout autrement. Couleurs chatoyantes, modélisation des personnages exemplaire, mise en scène des combats spectaculaires, effets pyrotechniques bien maitrisés,gestion intelligente des effets de flou, décors variés, 3D de la 3DS bien utilisée et jamais fatigante : définitivement tout y est ! On saluera également les artistes aillant œuvré sur le titre sous le joug de Toshiyuki Kusakihara pour proposer aux joueurs une direction artistique de tout premier ordre. Le character design a lui évolué et changé de voie pour nous proposer quelque chose de plus moderne, certains aimeront moins que d'autres, mais une chose est sûre c'est que le travail qui nous est présenté est d'une extrême qualité. On trouvera juste un petit peu étrange que les personnages n'aient pas vraiment de pieds. Les scènes cinématiques sont du plus bel effet et forcent le respect tant elles sont d'une qualité irréprochable. |
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| Fire Emblem : Awakening n'est pas un jeu vraiment violent en soi. Le titre propose cependant beaucoup d'affrontements et aborde au niveau de son intrigue des thèmes tels que la guerre, la trahison et autres complots politiques. |
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| Le jeu d'Intelligent Systems est sans l'ombre d'un doute un modèle d'ergonomie et de progression. Tout a été fait pour que le jeu soit le plus intuitif et le plus agréable à jouer possible. Les nombreux menus, qui constituent la quasi totalité du jeu, sont d'une grande clarté et ne seront à aucun moment le sujet d'un quelconque reproche. Sans pour autant révolutionner le genre, Fire Emblem : Awakening apporte avec lui un grand nombre de petites choses qui dépoussièrent le Tactical-Rpg et qui rend ce type de jeu plus prenant encore qu'il ne l'est déjà d'habitude. On peut maintenant, par exemple, associer deux unités pour n'en faire plus qu'une et ainsi compenser les éventuelles faiblesses d'un personnage. Associez par exemple une unité puissante, mais qui ne peut que se déplacer sur une courte distance à une unité plus rapide pour pouvoir compenser la lenteur de votre unité destructrice. Grouper les personnages permet aussi de gagner diverses formes de bonus lors d'un affrontement direct. Il faut savoir qu'une fois que vous avez formé un duo, une de vos unités sera l'attaquant et l'autre fera office de soutient et ne prendra aucun dégâts lors des assauts ennemis. Il est bien sûr possible en tout temps d'alterner entre la position de soutient et d'attaquant ou de simplement défaire le duo. Plus vos unités coopéreront plus elles s'apprécieront et d'avantages les bonus de soutient seront importants. Il arrivera même qu'une unité défende une autre unité ou effectue une attaque bonus en combo avec son compagnon d'armes. Il sera également possible de marier vos personnages une fois que leurs affinités sera au maximum et voir leurs progénitures débarquer dans vos rangs. A l'instar de « Fire Emblem : The Sacred Stones » cet opus sonne le retour en fanfare de la carte du monde, feature qui fera sûrement un bon nombres d'heureux. Au niveau de l'ergonomie tout est paramétrable ou presque, il est par exemple possible de désactiver les scènes d'affrontements, enlever les voix, optimiser le son pour les hauts parleurs, changer de piste musicale pour certains combats, afficher plus ou moins d'informations sur la carte etc... Le mode automatique est ici présent, mais doit être utilisé avec une extrême précaution pour éviter de finir découpé en steak pour dragon. Vous l'avez certainement compris, l'IA ne vous fera bien évidemment pas de cadeau et la sanction sera immédiate à la moindre erreur commise. La progression de vos personnages se fait via un système d'expérience classique. Chaque héros gagnera des compétences selon la classe qui lui est propre. Il sera possible de changer de « job » une fois arrivé à un certain niveau grâce à des objets spécifiques, de quoi créer une équipe équilibrée et riche en possibilités tant les classes sont nombreuses, chevalier,guide, stratège, mage et j'en passe. Pour ce qui est des armes chaque personnage peut en porter une quantité limitée sur lui, il n'existe pas de « MP » dans Fire Emblem : Awakening, les armes on en effet une quantité limitée d'utilisation et se cassent (en général) au bout d'un certain temps. Il vous sera possible de limiter les pertes des armes avec certains personnages et la forge existe pour améliorer votre équipement. Une petite option sympathique vous permet de zoomer la caméra lors des affrontements, de les mettre en pause et bien plus encore : vraiment fun ! |
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| On remarque très rapidement que Nintendo essaye de contenter tout le monde et ce même avec la partie musicale de leur titre. La bande son propose donc un grand nombre de thèmes différents avec des sonorités très variées ainsi que quelques clins d'œils musicaux à la licence. Les habitués ne seront pas dépaysés par la qualité de la bande son qui a toujours été une des marques de fabrique de la licence. En résumé, on a le droit à de nouveaux thèmes aux sonorités plus modernes imbibés d'un brin de nostalgie. Pouvoir choisir entre les voix anglaises et japonaises est un grand luxe, un gros plus à n'en point douter, surtout sur console portable : beaucoup d'éditeurs devraient assurément en prendre de la graine. On regrettera peut-être que il n'y ait pas énormément de dialogues doublés au final même si cela reste, il faut l'avouer, un menu détail. |
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| La licence a toujours été connue pour son manque de pitié envers les novices du Tactical-Rpg, mais néanmoins, cette fois-ci, les développeurs ont tenu à proposer une difficulté modulable pour tout type de joueurs. Ainsi il sera possible de choisir plusieurs difficultés, allant de débutant à Lunatic + (équivalent de Very Hard), de quoi contenter tout le monde. En plus de la difficulté, il vous faudra choisir entre : « classique » ou les personnages une fois morts au combat ne reviennent plus (marque de fabrique de la licence) ou un autre mode ou les personnages tombés au combat reviennent d'entre les morts après que la joute soit terminée. Le retour de la carte du monde a permit aux développeurs de mettre une pléthore de quêtes annexes sur la carte du monde qui apparaissent au fil de vos parties. Le Spotpass apportera au jeu de temps à autres, de nouveaux défis à relever. Grosso modo le Streetpass permet quant à lui d'envoyer ses troupes dans le jeux des gens que vous aurez croisés dans la rue pour qu'ils puissent affronter votre équipe et recruter votre héros dans la leurs. La durée de vie du soft, elle, dépendra de votre implication dans le jeu, elle pourra aller de la quarantaine d'heures pour le scénario à plus d'une centaine dépendant de ce que vous désirez accomplir dans le jeu. Fire Emblem : Awakening dispose déjà de pas mal de DLC, d'autres apparaitront dans un futur proche, mais aucun n'est indispensable pour finir le jeu. Il s'agit de la plupart du temps de petites histoires annexes permettant de recruter des personnages emblématiques de la série via des affrontements scénarisés tout en écoutant une piste musicale d'un ancien opus de la série. Ne vous inquiétez pas, même sans dlc vous avez largement de quoi faire et je vous souhaite d'ors et déjà bon courage pour tout terminer. La seule chose que l'on regrettera peut-être est le manque de possibilité d'affronter des joueurs en ligne et en local, même si la possibilité de coopérer contre des ennemis en local dans une sorte de similli Rpg au tour par tour existe, mais cela reste tout de même assez limité, pour le prochain opus peut-être ? |
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| Comme à son habitude Intelligent Systems a peaufiné son titre jusqu'à dans les moindres recoins. Le scénario de Fire Emblem : Awakening à défaut d'être véritablement complexe reste tout à fait intriguant, prenant et bien écrit. De nombreux rebondissements viennent surprendre le joueur pour le tenir en haleine et ce jusqu'à la toute fin de l'aventure. En évitant soigneusement toute torture psychologique des personnages à la façon de nombreux Rpg japonais, le titre se contente de poser une intrigue au final assez simple sur un fond de guerre entre deux royaumes et des personnages d'un grand charisme. Voir les relations entre les personnages évoluer au fil de l'aventure est grandement plaisant et rend ceux-ci extrêmement attachant. Le joueur doit au début de l'aventure créer son propre héros qui prendra part à l'aventure et qui sera d'une grande importance dans l'histoire. Vous serez recruté au sein des « Veilleurs » par Chrom, le prince du Saint-Royaume d'Ylisse, pour combattre les assauts du royaume de Plegia. Pouvoir profiter d'un Tactical-Rpg entièrement traduit dans la langue de Molière est quelque chose qu'il faut absolument saluer, surtout lorsque le travail est bien fait. |
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| Héros charismatiques, univers riche, scénario intriguant, jeu long et prenant avec une difficulté modulable à souhait, techniquement très réussis porté par une bande son efficace aux aspects parfois un peu old school et pour couronner le tout, une jouabilité classique tout en étant moderne et ergonomique au possible : Fire Emblem réalise une excellente performance sans aucune fausse note. Les novices, comme les joueurs confirmés, trouveront dans Fire Emblem : Awakening tout ce qu'ils désirent ou presque. Nous sommes en présence d'un jeu à la finition exemplaire qui restera dans les mémoires, s'inscrivant déjà comme un des tout grands Fire Emblem et au panthéon des plus grands Tacticals qui soit : tout simplement un must de la 3DS ni plus ni moins ! |
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> PAROLE DU RÉDACTEUR
Le retour de Fire Emblem en grande forme fait plaisir à voir. Les heures défilent à une vitesse folle une fois que le jeu est lancé et on ne s’ennuie pas une seule seconde. Un grand merci à Nintendo pour la localisation de ce titre en Europe car le genre est sous représenté.
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