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Sniper : Ghost Warrior 2
  PHOTOS   VIDÉO
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6/10
  Note générale
lecteurs
3.5/10
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Wii U - Xbox 360

Les

+

> Un jeu de sniper.
> Quelques visuels très beaux.
> Modélisation des armes.
> Des thèmes musicaux inspirés.
> Son prix attractif et son édition collector.
> Le mode vétéran.
 

Les

> Reste un peu trop arcade.
> Linéaire.
> Scénario risible.
> Vite tiré, vite fini.
> IA pas très convaincante.
> Multi désert sur "deux cartes disponibles".

Caresser la détente de son fusil très lentement, retenir son souffle tout en contrôlant ses pulsations pour ajuster un tir précis, mortel, donnent au sniper un sentiment de toute-puissance sur le champ de bataille. Sa présence peut à elle seule changer le court de l’histoire et même le grand Washington aurait pu finir au rang des morts silencieux si un tueur de l’ombre anglais n’avait pas fait preuve d’un acte chevaleresque incroyable en ne tirant pas dans le dos d’un général…Mais en nous resservant un nouvel opus qui se devait être un ode à ces soldats d’élite, les gars du studio polonais de City Interactive se tirent eux-mêmes une balle dans le pied en oubliant une ou deux règles fondamentales pour rendre ce type de simulation un brin immersive et nous éviter au final de crapahuter dans des niveaux balisés au possible face à des ennemis dénués de toute intelligence. Difficile au final de faire « One shot, one kill » avec un vieux Sharps de calibre 52 !!!


Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 7/10    
Pas évident d’enfiler son ghillies et de partir à la chasse aux bécassines dans des niveaux pas du tout conçu pour l’infiltration avec ces longs corridors aux murs invisibles qui ne favorisent pas les actions furtives. La jungle des Philippines annonce rapidement ses intentions primales avec sa végétation un brin carton-pâte dès que l’on se met à ramper au milieu des quelques pâquerettes. Pas un animal à l’horizon et quelques bruits d’ambiance traduisent timidement que l’on se met en chasse dans une zone hostile. En tant qu’acteur principal de cette traque un brin monotone, votre arme est plutôt bien modélisée mais les accessoires qui l’entourent ne sont pas vraiment à niveau pour accroître le sentiment d’immersion. C’est joli de loin mais dès que l’on se met à mirer les détails, le moteur graphique s’enraille face à des textures souvent grossières, et dès que la nuit tombe… même vos lunettes infrarouge auront du mal à cacher la bouillie qui vous sautera littéralement au visage. Sarajevo est en ruine au milieu de gravas taillé à la serpette et les montagnes tibétaines ont bien du mal à cacher la redondance de paysage toujours identiques derrière leur stature imposante. Mais au final pas de Kill sauvage pour sanctionner les hésitations du moteur graphique car le jeu est tout de même vendu à un prix plus que raisonnable fixé à moins de 70 francs, et en édition Collector !!!
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> Violence 8/10    
Les munitions des tireurs d’élite et des snipers sont conçues pour mettre hors combat les soldats ennemis en un seul tir, alors je vous laisse imaginer les dégâts qu’elles engendrent… Ce titre nous permet de profiter de quelques Killcams assez sanglants en suivant la route meurtrière de la balle et son impact sauvage sur le corps de la victime. Alors même si le sang gicle et que les corps sont littéralement soufflés comme des fétus de paille, la mise en scène n’abuse pas de plans gore et reste presque politiquement correct. Donc ne vous attendez pas à voir des corps exploser après avoir fait la douloureuse connaissance des calibres 50 et autres monstruosités capable de donner la mort à des distances stratosphériques.
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> Jouabilité 7/10    
Ce titre souffre d’un énorme problème, une véritable souffrance physique et morale pour un sniper que de voir ses mouvements devenir totalement incontrôlables au point de ne pas pouvoir mirer sa cible avec précision. Un affreux « effet » de glissement latéral gâche par moment tout plaisir : votre personnage avançant tout seul sur plusieurs mètres pendant les phases de visée rendant certains passages assez psychédéliques. Mais à part ce problème, qui devrait être rapidement réglé par un patch, le titre s’appuie sur une mécaniques qui a déjà fait ses preuves sur de très nombreux FPS. La palette de mouvement de notre militaire est simple, intuitive et l’unique problème qui se posera à vous sera de bien apprivoiser quelques lois physiques inhérentes aux tireurs d’élite. Très abordable, voire trop facile dans les modes de difficulté moyennes, le jeu devient bien plus intéressant dès que l’on se passe des aides visuelles qui gâchent un peu le plaisir du tir parfait, déclenché sans l’aide du petit point rouge vous indiquant la trajectoire de votre salve meurtrière. Ce marqueur vous indique les corrections apportées à votre tir en prenant compte de la force, la direction du vent et la distance de votre cible. Dans le mode vétéran, aucune aide ne vous sera donnée et il vous faudra évaluer manuellement la trajectoire de votre tir en fonction des conditions climatiques. Et même si le jeu se veut assez abordable et pas trop pointilleux sur la balistique des munitions utilisées, ce mode à l’avantage de procurer un plaisir certain lorsque votre tir fait mouche à plus de 1000 mètres. Malheureusement l’opposition de vos futures victimes est presque un hymne au génocide de masse tant leurs errances sur le champ de bataille est une invitation à l’explosion de cervelle. Entre des ennemis qui tentent désespérément de se mettre à couvert en gardant bien sagement la tête hors de l’abri, des autres qui s’avancent en rang serré demandant leur dose de calibre 50, sans oublier cette multitude de gardes qui restent bien sagement en faction le dos tourné pour des mises à mort furtives, presque sans surprises, engendre une lassitude assez peu commune pour ce type de jeu. Pas l’ombre d’un Vasily Zaytsev, ni même d’un Carlos Hathcock dans les rangs ennemis, seulement des tireurs prévisibles, lents et courtois qui vous signalent leur présence en ratant leur premier coup de feu.
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> Bande-son 7/10    
On sent bien le partit prix des auteurs à nous offrir une bande sonore guerrière qui vibre au courage des hommes valeureux qui composent la glorieuse armée des Etats-Unis. Les musiques sont rythmées par les plaintes des tambours qui marquent la cadence de manière régulière, entre des bruits d’ambiances de bonnes factures et autres montées des cuivres. On ressent de la tension, l’angoisse du geste finale trop vite programmé, l’ennemi invisible qui vous observe en vous narguant au son de sa flute de pan au détour d’une clairière… Elle est souvent en totale adéquation avec le thème, serait parfaite pour emballer des productions estampillées Call of Duty ou autres Ghost Recon, mais face à la monotonie qu’engendre le scénario elle se mut petit à petit en une compagne agréable qui vous tient éveillé pendant vos phases de snipe, décrispant votre doigt qui se mettrait à trembler face à l’hilarité de certaines situations. Le bruit des armes est assez juste pour peu qu’un fusil de précision vous inspire des connaissances développées, et il serait prétentieux de ma part de vous dire que j’ai fait la différence entre la détonation d’un XM-500, d’un M-200 voire du bon vieux Dragunov. Par contre sans l’ombre d’une hésitation je peux vous affirmer que le bruit subsonique des dialogues a instauré une terreur profonde à mes tympans qui me suppliaient très vite de les percer.
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> Durée de vie 5/10    
Certains niveaux se traverseront aussi vite qu’une balle qui fonce sur sa cible à plus de 800 mètres par secondes… A part quelques passages un peu tendus, voire burlesques, les trois actes se traversent comme dans du beurre sans vous donner vraiment l’impression d’avoir dû puiser dans vos réserves pour réduire à néant les aspirations belliqueuses de vos adversaires. Quelques moustiques en Philippines viendront vous tenir compagnie dans votre chasse sauvage, des snipers en survêtement bleu garniront les rues de Sarajevo, des statues aux rictus moqueurs gâcheront vos méditations tibétaines, le tout servit avec une boisson fraîche pour un voyage d’un tour opérateur minuté sur moins de 6 heures… Les snipers de notre époque ne prennent même plus le temps d’évaluer les situations sur le champ de bataille tant les adversaires sont prévisibles et sous entraînés dans cette semi-simulation pour retraité de l’Army qui n’arrive même pas à proposer un semblant de challenge avec son multi joueurs totalement déserté sur les deux seules cartes disponibles à ce jour. Cela fait deux fois moins de munitions que n’importe quel fusil utilisé pendant vos missions.
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> Scénario 4/10    
Le scénario est à peine plus consistant qu’une balle de l’OTAN chambrée en 7,62x51 et par moment le risible des séquences nous imposerait presque de passer à un calibre supérieur avec des munitions de 338 Lapua Magnum, histoire de mettre fin le plus rapidement possible aux semblants de dialogues que nous inflige ces guerriers fantômes. Entre vengeance et chasse aux vilains terroristes qui n’ont pas vraiment les moyens de leurs ambitions, on s’ennuie très vite et les quelques cinématiques taillées à la serpe n’arrangent pas les choses d’une mission qui aurait dû se nommer « Opération somnolence ».
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> Note finale 6/10 note des lecteurs 3.5/10
Annoncé comme la référence absolue des jeux de sniper, ce second opus s’en tire moins bien que celui qui nous envoyait guerroyer sur les champs de batailles de l’Allemagne agonisante, à partir à la chasse de dangereux ennemis et des armes de destructions massives de la dernière chance. Car Sniper Elite V2 offrait un vrai challenge à celui qui voulait se mettre dans la peau d’un tueur de l’ombre tandis que ce Sniper Ghost Warrior 2 ne trouve jamais la bonne solution en misant sur une accessibilité beaucoup trop arcade pour réellement plonger le joueur dans une simulation exigeante. Constamment guidé par votre équipier et de longs murs invisibles qui cloisonnent vos envies de contournement, face à des ennemis dénués du moindre génie tactique et logique, le plaisir de se faufiler dans les lignes ennemies en retenant son souffle pour ne pas se faire griller se consume inexorablement au fil des trois actes d’une symphonie inachevée. Le second souffle retenu pour l’ultime tir mortel se dévoilera timidement dans un mode vétéran calibré pour offrir aux joueurs un peu plus de sensations dans cette guerre de l’ombre trop aseptisée. Reste son prix abordable qui nous permet d’acheter un bon vieux Mosin-Nagant en lieu et place d’un très couteux AW50.
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Date de sortie: 15.03.2013
Site officiel: http://city-interactive.com/
Développeur: City Interactive
> PAROLE DU RÉDACTEUR