+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Darksiders II
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Wii U - Xbox 360

Les

+

> Un univers graphique sublime
> Un gameplay pas très original mais efficace
> Le personnage de Death
> La personnalisation de notre guerrier via pas mal de compétences et équipements
> Des combats dynamiques et un bestiaire impressionnants
> De grande zone à explorer et des donjons sympathique
 

Les

> Pas mal de soucis techniques
> Scénario très fragile
> Les caméras parfois franchement agaçantes!
> Les DLCs prévus en masse...

Me voilà à l’article de la mort, en cette nuit froide. Vieux, faible, peu fier et avec l’horrible sentiment de ne pas avoir accomplit tout ce qu’il aurait fallut au cour de mon existence. Cette sensation ne ressemble en rien à ce que les légendes urbaines et les contes pour enfants veulent bien nous faire croire. Il n’y a pas de lumière douce et apaisante dans un long couloir, il n’y a que l’obscurité, la vue qui se brouille, la peur, la douleur. Je perds la tête, la folie me guète tandis que mon corps ne m’obéit déjà plus. Nous ne sommes que si peu de chose en comparaison de l’infinie de l’univers. Et si il y a bien une chose que nul ne pourra arrêter, même Dieu, c’est le cycle éternel de la Vie et de la Mort. Mais soudain, alors que j’accordais mes dernières pensées lucides à ma chère et tendre, une ombre apparut. Le ciel déjà fort lourd de nuage ténébreux gorgés de pluie n’offrait que peu de chance aux timides lueurs de l’astre diurne et l’atmosphère se glaça à l’extrême. L’entité se mouvant lentement devant moi n’était autre que Death, l’un des 4 Cavaliers de l’Apocalypse. Son masque d’ivoire dénué d’émotion contrastait avec sa longue chevelure d’ébène, tandis qu’il portait sur son dos musculeux une faux si immense qu’on aurait dit un tronc de chêne séculaire tout entier. La créature maléfique, mais ô combien fascinante s’approcha pour venir me chercher.
-  Je suis la Mort, ton heure est venue. Tout être ayant vécu sur cette terre a un dû à payer.
Il brandit son arme afin de m’ôter tout soupçon de vie.
-  Attends ! Lui dis-je.
Sa lame se stoppa à quelques centimètres de mon cou, son geste d’une puissance surnaturelle avait soulevé une puissante bourrasque de vent et avait fait gronder le tonnerre au loin.
-   Avant de m’emmener, raconte moi ton histoire.
-   Si tel est ton souhait.
Me répondit-il d’une voix effrayante de gravité. Ses yeux perçant comme une lance de lave luisirent d’une aura démoniaque et je me senti partir, tomber dans un monde parallèle, impuissant et ne sachant trouver aucune prise pour me retenir. Death m’avait happé dans son univers afin de me montrer ce que jamais personne d’autre n’avait eu la chance de voir.


Graphismes: 7,5/10
Loin d’avoir coincé la bulle entre un café et une partie de ping-pong, les gens de chez Vigil Games ont réalisé un travail d’amont artistique formidable. Mené par le chef de fil et véritable génie dans le domaine, Joe Madureira, possédant par ailleurs une incroyable âme de visionnaire, le studio s’est clairement surpassé en ce qui concerne le travail de post-production graphique. Cependant, le bas blesse lorsque l’ont évoque la technique pure, là où les programmeurs et informaticiens prennent le relais. En découle des textures par toujours au top, des ralentissements intempestifs lors de grosses batailles, des bugs de collision, phénomène que l’ont croyait enrayer à jamais du jeu vidéo à gros budget, des jeux de lumières peu judicieux et un aliasing perceptible. Cependant, le choix des couleurs dans certain décors (encore un coup de la post-prod’ de toute façon) sauf les environnements qui savent se faire magnifiques. Mais le jeu, aux vues des attentes qu’il cristallisait suite à sa première tentative de très bonne facture, ne peut décemment espérer plus au niveau de la note de ses graphismes.

Scénario: 5/10
Non d’un p’tit bonhomme en bois ! Rien n’aurait été plus délectable que de voir la Mort elle-même foutre une branlée aux entités divines du paradis et détourner l’Histoire de son fatalisme habituel. Mais il n’en est rien, on se demande même presque si nos actes, aussi empli de bravoure et époustouflant soient-ils ont un intérêt quelconque ! Comme on dit chez mes amis Corse, on part bouc, on revient chèvre ! Comprenez par là qu’aucune révélation importante ou intéressante ne vous sera faite lors de votre périple. Il faudra donc attendre, vraisemblablement, le troisième et dernier opus des aventures des Cavaliers de l’Apocalypse pour voir le dénouement final. Pas cool !

Jouabilité: 8/10

Un bon jeu d’action, mine de rien, ça ne se trouve pas sous le sabot d’un âne! N’en déplaise à ceux qui dans la minute où ils liront cette phrase, pourraient me citer une huitaine de jeu d’action de qualité. Et Darksiders II est de ceux-là, indubitablement. D’autant que les développeurs ont fait l’effort en sus de la recette d’origine d’ajouter quelques éléments de RPG afin de transformer doucement mais sûrement leur soft en un subtil A-RPG tout à fait savoureux. Les possibilités d’évolution sont complètes, le crafting intéressant et les combats nerveux à souhait, offrant en plus de ça pas mal de façon d’être abordés via un panel de techniques bien vaste. Les donjons sont quand à eux généreux en petites énigmes pas très embêtantes et en exploration façon Prince of Persia, courses sur les murs et leviers à actionner en prime. Ça tient largement la route, même si ça ne respire pas l’originalité.

Bande-son: 7,5/10

Les musiques composées par Jesper Kyd, ayant déjà officié sur Assassin’s Creed, les Hitman ou encore Kane & Lynch, offrent ici une variétés assez insoupçonnée. Voyageant allégrement entre la douceur et la puissance brute, grandiloquente, l’OST est une franche réussite. Le doublage anglais est lui aussi de grande qualité, avec des voix uniques, des expressions bien senties et une capacité à faire passer l’émotion dans le texte tout à fait formidable. On ressent toute l’importance de la situation en quelques dialogues (bien qu'on ne puisse pas la vivre totalement, dût au fait qu’on a la méchante impression que nos actes sont totalement inutiles. Mais c’est un autre problème.) À contrario, les voix française sont tantôt surjouées, tantôt mal adaptées aux personnages, mais rien de catastrophique non plus ! Juste un choix peu judicieux de l’attribution des rôles, au pire un manque à peine flagrant de volonté de certains doubleurs mineurs.

Durée de vie: 8/10
Peu ou prou du même acabit que son prédécesseur, Darksiders II vous tiendra devant l’écran une bonne vingtaine d’heure. Une somme assez conséquente de checkpoint vous éviteront notamment la douleur bien connue des joueurs old school qui est de refaire tout un niveau à la moindre mort survenue. Pour Death, mourir, c’est un comble !
Pourtant, l’aventure est certes longue mais menée à bâtons rompus, si bien que le fil conducteur du jeu est difficilement décelable, et les plus impatient d’entre vous pourrez bien y voir un point négatif du soft.

Violence: 7/10

Inutile de vous faire un dessin, on incarne la Mort ! Death est certes moins bourrinator que son pataud de frangin, War, mais son appétit pour les joutes féroces et sa propension à démembrer les monstruosité qui se dressent sur son chemin n’ont rien à envier aux talents de boucher d’un certain Kratos de God of War.

Note finale : 7,5/10
La note peut paraître faible, mais il faut savoir, parfois, peser le sens des mots et ne pas trop s’en tenir à quelques chiffres.
Darksiders II est un bon jeu, si ce n’est un très bon jeu. Il remplit admirablement bien son cahier des charges, nous offre de jolis graphismes bien que mal optimisés, un gameplay jouissif et une histoire d’ensemble épique, même si de nombreux points d’ombres subsistent. Mais rien n’est parfait, et surtout pas le soft édité par THQ. Une multitude de petits détails contrariant s’amoncelle assez vite, à commencer par un background que l’ont sent avide de grandir et qui pourtant est freiné par un scénario rachitique en sensation. On n’a pas l’impression d’avancer, ni même d’être d’une quelconque utilité dans cette bataille divine. Ensuite, la pauvresse des quêtes annexes, même si cela n’est pas le gros du jeu, loin s’en faut. Le loot intempestif qui, si au départ permet de s’équiper au mieux, finit vite par encombrer lourdement l’inventaire. La facilité générale même des boss secrets surprend, et l’inutilité totale du fameux cheval de guerre de Death est dommageable.
On attend du coup beaucoup de Darksiders III, ou peut-être devrions-nous pas ? Après tout, c’est d’une telle attente que nous avons été déçue par Darksiders II, non ?


Suite du premier épisode parut en 2010 dans lequel on incarnait War, condamné à se battre sans répit face aux forces démoniaques mais aussi contre les légions divines du Paradis pour avoir déchaîné l’Enfer sur Terre, le Cavalier de l’Apocalypse devait prouver son innocence; Darksiders II reprend une partie du gameplay de base de son aînée en y ajoutant une dose un peu plus poussée d’action-RPG.
Cette fois-ci, c’est au côté de Death - selon la légende bien plus redoutable que War lui-même que nous avons le plaisir de parcourir des décors aussi divers que pharaoniques. L’entité est en effet fermement décidée à épargner la souffrance éternelle à son frère et pour se faire, il n’a qu’une seule solution, particulièrement à contre-emploi et profondément profanatrice pour sa personne : ressusciter l'ensemble de l'humanité !
Le speech de départ semble incroyablement solide, l’épopée que l’on s’apprête à vivre nous promet quelques grands moments perdus entre l’homérique et l’époustouflant. Pourtant, force est de constater que le récit, aussi imposant soit-il sur le papier manque une bonne partie de ses engagements. En effet, peu de cut-scene et une explication pour le moins imprécise et voilée de mystère justifie les actes de Death, tout autant que ceux de War dans le premier opus de la série d’ailleurs. Les personnages que rencontre Death tout au long du jeu ne font que parler en énigme et n’éclaircissent ne rien les tenants et aboutissants de l’histoire du jeu. Certes, on dit bien que tout vient à point à qui sait attendre, et seulement cela se vérifie dans Darksiders II par des révélations fantastiques sans fin de jeu et un cliffhanger important, mais non ! Loin de moi l’idée de charger la mule, mais il faut reconnaître que de nombreuses questions auxquelles il aurait été intéressant de fournir une réponse restent en suspend.  

Mais là où Vigil Games, studio fondé entre autre par le génial Joe Madureitra (auteur de comics américain, ayant déjà proposé sa vision incroyablement dynamique des X-Men dans la série Age of Apocalypse et Uncanny, et son trait inimitable dans Battle Chasers plus récemment) ne s’est pas trompé, c’est dans le design de leur production. C’est bien simple, Darksiders II possède un charme tout bonnement luciférien ! Le sens de l’esthétique est une chose extrêmement évoluée au sein de l’équipe de designer du studio américain et ce n’est pas les inspirations diverses tels God of War, Legacy of Kain ou encore Devil May Cry qui vous diront le contraire. Ce bon vieux Death aux fausses allures de Mick Thomson transpire la classe et se paye même le luxe d’être bien différent de son frère, si l’ont s’attarde sur son personnage. D’un point de vue graphique, tout est clair, Death est plus sauvage, plus « nature », muscles bandés à l’extrême et nombril à l’air, tandis que ses animations contrairement à la démarche un poil lourdote de War, se fait plus souple. Plus svelte, on se surprend même à croire que Death serait une araignée à forme humaine tant ses déplacements sont sans équivoque lors des combats. Pour autant, le soft n’est pas parfait de ce point de vue. En effet, si Darksiders II offre un ensemble d’environnement à couper le souffle, un bestiaire impressionnant et un design général somptueux, maîtrisé de bout en bout et sachant piocher dans les plus riches inspirations, on est obligé de constater les quelques écarts techniques. À commencer par quelques textures pas toujours propres, des positionnements de caméra peu judicieux et quelques baisses de frame-rate lors des combats les plus animés. Mais si il n’y avait que ça, ma foi ! Sauf que non. Et croyez moi bien que ce soit un véritable crève-cœur que d’évoquer ce lourd problème tant le soft est méritant d’un point de vue artistique. En effet, Darksiders II souffre encore de un ou deux bugs important liés à la collision du personnage avec les décors suite à un évènement scripté, obligeant tout simplement le joueur à relancer sa sauvegarde la plus récente !
On pensait ce genre de problème résolu depuis l’avènement de très gros blockbuster de l’ère HD tel Uncharted 3 et Gears of War 3, visiblement, il n’en est rien.
Le soft se rattrape tout de même, et pour le peu que l’ont soit sensible au design général du titre, c’est quelques accrocs ne vous seront d’aucune importance. Chaque zone possède une identité propre, des paysages grandioses et des boss cachés majestueux pourvus de voix anglaises tonitruantes et parfaitement dans les tons. Contrairement à la version française, bien trop classique et contenu pour nous faire sursauter. La bande-son étant composée par Jesper Kyd, déjà auteur des musiques de Assassin’s Creed, sait se faire aussi délicate et magique que grandiloquente ou inquiétante pour renforcer une ambiance visuelle soignée. On déplore néanmoins un manque de continuité dans l’ensemble des décors traversés, comme l’absence d’un fil conducteur concret. On a presque l’impression de sauter de niveau en niveau façon Crash Bandicoot plutôt que de déambuler dans un monde entier et ouvert comme dans un Zelda, jeu auquel on a souvent comparé Darksiders par le passé.

Les combats constituant le gros du principe du jeu, Vigil Games nous avait déjà rudement bien prouvé qu’il maîtrisait ce point. Aussi, c’est avec plaisir que l’ont découvre de nouvelles sensations aux commandes de Death. Comme je le disais plus haut, plus agile et rapide que son frère War, Death s’arme de deux faux pouvant être équipées ensemble pour varier la puissance et la constitution des combo ; En plus de ça, vous pourrez utiliser divers autres armes comme des gantelets de combat ou une masse énorme pour fracasser le crâne de vos monstrueux adversaires. Ainsi, une arme principale et une secondaire seront interchangeable très vite afin d’enchaîner les combats tous plus apocalyptiques les un que les autres ! À titre de comparaison, jouez à un God of War et vous aurez ce à quoi ressemble Darksiders II dans ses joutes. Cependant, le soft se joue plus facilement, avec moins de dextérité requise que pour la production de Sony Santa Monica. Aussi, les potions et autres objets magiques bénéfiques sont peu rares dans les vastes environnements que vous visitez, suffit de chercher ! C’est pour cela que je ne saurais que trop vous conseiller de choisir un des modes de difficultés les plus élevés si jamais vous avez déjà retourné God of War et autres Devil May Cry en mode God ou Dante Must Die.
Mais là où Darksiders II surprend dans le bon sens du terme, c’est que non content de proposer un nouveau personnage à incarner, bien différent du précédent, il inclus dans son gameplay la notion de RPG ! Ainsi, la recette basée sur des combats titanesques, de l’exploration à la Zelda et des scène de plate-forme à l’ancienne façon Prince of Persia se voient accompagnées d’une bonne dose de statistiques, niveaux, gain de points à attribuer à diverses compétences sur un arbres dédiés et l’obtention de récompenses aléatoires en fin de combat. Et force est de constater que les développeurs n’ont pas ajouté cette feature pour faire joli, ils n’ont pas pris à la légère la croissance de notre personnage ! Ainsi, vous pourrez le faire combattre avec une faux de glace, un marteau de foudre, dans gantelets de feu, des bottes améliorant la vitesse, différentes armures protégeant contre tel ou tel ennemi mieux que d’autres éléments de protection, des talismans qui augmente vos chances de recevoir de belle récompenses ou encore des accessoires qui boosteront vos capacités magiques. Un système largement éculé mais très efficace et pour le moins très bien mis en pratique. Complet juste ce qu’il faut, l’ensemble offre de belle possibilité d’évolution à Death.
Qui dit évolution RPGesque, dit crafting. Ainsi, il vous sera en sus possible de fusionner certains éléments trouvés ça et là ou offert par les pesteux cadavres de vos adversaires afin de fabriquer l’instrument de mort parfait, à l’instar de ces armes possédées et vivantes particulièrement gloutonnes qui accepteront de se mettre dans le bec ce que vous leur proposez pour améliorer leurs capacités de destruction. Une façon comme une autre de rallonger un poil la durée de vie en se servant de l’aspect exploration et collection d’armes du jeu dans le but d’aller bouter quelques bosses optionnels (au nombre de 4) dans leur tanière. Ça marche, on combat et on cherche pendant quelques heures la façon de se confectionner l’arme la plus puissante du moment et on s‘en va foutre sur la tronche du premier colosse de passage. Et on aime ça !

Les capacités de Death sont variées et permettent de boucler de façon différentes des combats qui peuvent s’avérer répétitifs à la longue. L’arbre à compétences agréablement bien fourni pour un jeu qui se veut action au départ, vous permettra d’apprendre plusieurs techniques de combat lié à votre force physique ou votre puissance magique. À vous les joies des champs de force protecteurs, des rush diaboliques et destructeurs et des invocations de goules faméliques parfaites pour leurrer des adversaires un peu trop nombreux et coriaces. Les donjons ne sont pas en reste et offrent une bonne part d’exploration avec énigmes à la clé, de là vient la correspondance avec les Zelda et Prince of Persia, avec en sus des phases de plate-forme et de course sur les murs qui rappelle furieusement et sans aucun doute possible la trilogie du Prince de Perse d’Ubisoft dans les années 2000. Des compétences qui vous seront automatiquement attribuées au fil du jeu serviront à vous extirper des temples sombres et autres mausolées. C’est classique mais on le répète, tellement efficace. Cerise sur le gâteau, Death pourra revêtir sa forme originel de la Grande Faucheuse, une sorte de mode Démon comme dans Devil May Cry où vous pourrez occasionner des dégâts considérables pendant un court laps de temps.
En outre, et pour ceux qui veulent pousser la découverte jusqu’à son paroxysme, des zones secrètes et de nombreux bonus vous attendent aux quatre coins du fabuleux monde qui vous tend les bras. Grandiose, les décors le sont. Si nous devions comparer Darksiders premier du nom à la Lune, sa suite représenterait la Terre tant sa démesure est palpable. God of War a clairement trouvé un concurrent à sa hauteur en ce qui concerne la dimension des environnements. Pour autant, certains jeux de lumières sont peu avantageux pour l’architecture parfois remarquable d’ingéniosité et de sensibilité artistique. Trop d’obscurité nuit à la vue de l’ensemble, et certains décors ne laissent guère leurs secrets à la vue de tous. Dommage.

Pour finir, sachez que le soft comporte quelques quêtes annexes ma foi peu intéressante si ce n’est les boss cachés qui sauront vous donnez du fil à retordre, mais pas tant que ça si vous n’y allez pas la fleur au fusil. En plus de la possibilité de réinitialiser certains pans de votre arbre à compétences auprès de l’avide Vulgrim, afin de tenter d’autres combinaisons de pouvoirs, la durée de vie s’élève à une moyenne d’une vingtaine d’heure. Très convenable pour ce genre de jeu qui manque malgré tout d’un peu de rythme. La faute à un intérêt scénaristique qu’on a du mal à déceler tant, au fond, les actes de Death semblent dérisoires face à l’étendue immense de l’histoire qui nous est proposée – et ceci sans que le développeurs ne s’en soit cachés dés le départ, via une trilogie de jeu.


Darksiders II est un bon jeu, voir même un très bon jeu. Il propose un univers graphique fantastique avec des personnages soigné, tant par leur design puisant dans de nombreuses et belles inspirations que dans leur voix et comportements.  Un gameplay au final tout ce qui a de plus classique, sans grosse prise de risque et reprenant une partie de ce qui faisait son prédécesseur, lui-même s’étant nourrit de références diverses et de valeur sûre tels The Legend of Zelda et God of War. Cependant, quelques soucis techniques ternissent ce tableau, à l’image de ralentissements assez notables lors des combats, des textures pas toujours fines (notamment sur les murs et le sol en terre ou en pierre) et des caméras franchement pénibles par endroit. En outre, l’épopée de ce valeureux Death se trouve être comme dans une cuvette, là où par exemple L’Empire Contre-Attaque dans la saga Star Wars a su se faire extrêmement intéressant via des révélations chocs (Dark Vador et Luke Skywalker si vous n’aviez pas compris la référence), Darksiders II à de la peine à accrocher définitivement le joueur. Peu de réponses nous sont fournies, et on sent bien que le dénouement final se fera dans le troisième et logiquement dernier opus de la trilogie originelle. Au bout de la vingtaine d’heure à crapahuter avec notre amie la Mort, on est satisfait du spectacle qu’on a eu l’occasion de voir, d’un point de vue visuel et sonore, mais on se retrouve être Gros-Jean comme devant, autrement dit, pas plus avancé que ça. Comme si on n’avait fait que du surplace malgré tous les efforts et exploit accomplis. Dommage.

Testé sur PlayStation 3 par Anakaris

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 0/10    
 
> notez cette section
> Violence 7/10    
L'appétit de Death pour les joutes féroces et sa propension à démembrer les monstruosité qui se dresse sur son chemin n’ont rien à envier aux talents de boucher d’un certain Kratos de God of War.
> notez cette section
> Jouabilité 8/10    
Ça tient largement la route, même si ça ne respire pas l’originalité.
> notez cette section
> Bande-son 7/10    
Les musiques composées par Jesper Kyd offrent ici une variétés assez insoupçonnée. Voyageant allégrement entre la douceur et la puissance brute, grandiloquente, l’OST est une franche réussite.
> notez cette section
> Durée de vie 8/10    
Peu ou prou du même acabit que son prédécesseur, Darksiders II vous tiendra devant l’écran une bonne vingtaine d’heure.
> notez cette section
> Scénario 5/10    
Aucune révélation importante ou intéressante ne vous sera faite lors de votre périple. Il faudra donc attendre, vraisemblablement, le troisième et dernier opus des aventures des Cavaliers de l’Apocalypse pour voir le dénouement final. Pas cool !
> notez cette section
> Note finale 7.5/10    
 
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Date de sortie: 21 Août 2012
Editeur: THQ
Site officiel: http://www.darksiders.com/age-gate/enter?destination=home
Développeur: Vigil Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR