Depuis que se sont établis en masse les brachiosaures américains dans le joli monde merveilleux des jeux-vidéos, l’herbe a commencer à manquer pour les petits herbivores japonais qui s’étaient jusque là toujours imposés comme les incontestables roi de ce monde. Mais voilà, EA Games débarque avec la force de frappe des sports à grand-public, Activitsion ne se sent plus à force de caser chaque Call of Duty au top des ventes, au moment même où Ubisoft s’empare des solos d’action/aventure aidé de Batman et Assassins Creed. Nos amis nippons pètent un cable, délirent à 100%, et la riposte créative aux standardisme des grandes maisons paraît pour le moins… désordonnée !
Graphismes : 6/10
Alors niveau créatif, je pense qu’il n’y a rien à redire, de la modélisation sympa, animation correcte, des couleurs, de l’ambiance. Par contre, c’est très très mal agencé. Promenez vos dans des ruelles fades et sans vie, massacrez deux ou trois zombies et vous voilà sur la rainbow road de mario kart ! Très déséquilibrés, les graphismes de ce titre donnent vraiment une impression de travail finit à la hâte.
Sénario : 3/10Décidément, c’est l’année des zombies !! Donc Juliet Starling, se rend un matin à l’école, et a l’horreur de découvrir que tous ses petits camarades de classe sont devenus des zombis (et oui, comme ça, d’un coup). Qu’à cela ne tienne, elle dégaine sa tronçonneuse girly (comprenez par là une troçonneuse rose avec fonction téléphone potable), et se met à cisailler du mort-vivant entre deux sms à son papounet chéri, qui est si fier de sa petite fifille adorée qu’il soutient depuis son hélicoptère. C’est absolument n’importe quoi !
Jouabilité : 3/10Un test rapide et simple pour savoir si ce jeu est fait pour vous : allez dans le frigo prendre une bière bien fraîche, en photo (ne la buvez pas tout de suite) ! Ensuite dcapsulez la, posez la sur la table près de la fenêtre, au soleil pour environ 2heures, et retrounez admirer la photo de la bière fraîche. Une fois votre bière chaude et sans bulles, buvez la ! Voilà, ça vous as pas plu ? N’espérez rien de ce Lollipop chainsaw qui décidément fait bien plus saliver que jubiler !!
Bande-Son : 6/10La voix de l’héroïne, ainsi que de son papa, ainsi que de son copain et de ses amis, de même que les zombies, les personnages auxiliaires, bref, tout le monde ici se complait à dépeindre une atmosphère de high-school à l’américaine avec autant de punch-lines, de commentaires et d’effets sonores inutiles qu’il en faut pour vous donner la nausée.
Durée de vie : 2/10Suivant comment on le prend, on se rendre compte de la faible valeur du titre soit en 5minutes, soit en 5heures. J’entend par là que ceux qui savent ce qu’ils veulent se rendront compte de la déception bien avant d’avoir cherché à débloquer toutes les améliorations, alors que les autres reseteront plongés dans la frustration d’un titre beaucoup trop linéaire jusqu’au bout.
Violence 8/10 :Une banalisation telle, que votre douce héroine ux formes généreuses sauvera son petit ami de la contmaination zombiesque en le décapitant. Un formidable geste d’amour qui lui permettra d’accrocher la tête vivante de son ami à la ceinture avant de repartir de plus belle dans la chasse aux monstres !
Note Finale : 6/10Véritablement enchantant si l’on s’en tient aux espoirs soulevés lors de la présentation du titre, on ne peut malheureusement que constater le manque de travail dans la profondeur. Un jeu d’action est par définition basé sur la variété: le plus d’ennemis, le plus d’action, le plus de fun. Malheureusement, ici la variété a été remplacée par la répétition : un gameplay chiant à mourir, des décors pauvres en identité et en créativité, un level design tellement linéaire que les CFF ne rechigneraient pas à l’utiliser comme tronçon de chemin de fer ! Véritable déception, ce titre nous aura malgré tout apporté une icône, une héroïne très démarquée, que l’on espère revoir dans un titre à sa mesure.
La fringante déception, tel pourrait être le nom de cette aventure ! Pour un jeu qui disposait d’autant d’éléments positifs après son annonce, puisse se révéler être une pareille catastrophe à la fin pose vraiment le problème du but d’un tel jeu : vider les poches de quelques gamers enthousiastes et pas trop regardants à la dépense ? Peu probable vu le contexte actuel ou tout le monde est proche de son argent, et surtout de l’impact d’une telle politique sur l’image d’un studio ou d’un éditeur. Mais alors quoi ? Comment justifier d’un titre aussi déséquilibré et truffé d’erreurs inhérentes à la conception même du titre ? Pourtant tout devait être là : un character design rafraichissant, mêlant petites culottes, humour décaclé, ultra banalisation d’une violence extrême, c’était un champion né ! Et pourtant, c’est après les cinq premières minutes de jeu que le sort est scellé, Lollipop Chainsaw a vraiment un gameplay super, super, super répétitif !! Pour peu que l’on souhaite s’en donner la peine, on peut gagner des points d’améliorations, mais ces dernières coûtent très cher, et n’apportent vraiment pas grand chose en termes de jouabilité. On est décidément bien loin des orbes de Devil May Cry et autres God of War débloquand des actions plus spectaculaires les unes que les autres, et efficaces en combat ! Pourtant c’est beau, c’est flashy, c’est punchy, c’est violent à souhait ! Oui, mais ne vous laissez pas abuser par les vidéos d’un ou deux enchainements spéciaux, car entre ces courts moments dynamiques et lumineux, vous traverserez bien des rues droites avec uniquement le coup direct de la tronçonneuse à dégainer. Et bien sûr on pourra compter sur des boss au fonctionnement universellement prédictible, trois coups dans le vide, un coup dans le dos, trois coups dans le vide, un coup dans le dos, c’est gagné. Ne croyez pas qu’il s’agisse de mauvaise volonté, car je reconnais volontiers qu’à la base tout est là : l’humour, l’ambiance, le concept est vraiment original, fun et ultra-dynamique, simplement cette impression générale ne se retranscrit absolument pas dans le gameplay ! Ce qui pourtant bien la pierre angulaire d’un beat’em all bourrin ! Qui plus est, des temps de chargement un peu partout viendront refroidir vos ardeurs de guerrier en vous mettant aux prises avec un écran moche où 4sucettes se courent après… Décidément quand ça veut pas ! Assurément Lollipop Chainsaw trouve son principal défaut dans son rythme de jeu : pour la première offensive sur les zombies, vous arriverez très vite à des coups spéciaux animés, colorés, une belle cinématique venant souligner le délire. Très bien, excellent même ! Mais lorsque vous avez droit à une belle action, pour 5 ou 6 durant lesquelles vous farmez des enchainements basique, c’est presque pire que si vous n’aviez aucune belle action ! Là au moins on pourrait se dire « ok, c’est définitivement nul, où ai-je rangé God of War 3 ? ». Mais la réalité confine au sadisme puisque le jeu montre et démontre qu’il est capable de belles séquences d’action, de combos sympa avec une bonne rigolade en guise de finish (une pompom girl qui tronçonne un zombie en faisant le grand-écart, c’est quand même marrant !).
Pas un mauvais titre donc, malheureusement le pouvoir du trailer est aujoud’hui tel que des réputation et des fortunes se constituent autour d’une video de 30 secondes. Par contre, il ne sert à rien de promettre monts et merveilles si c’est pour décevoir son public ! Du jeu nait le trailer, et pas l’inverse !
Testé sur PlayStation 3 par Don
